Après avoir longtemps tergiversé, le gouvernement allemand a rendu son verdict. Il est conforme a ce que l'on pouvait attendre au vu des avis entendus jusqu'à présent par la plupart des personnes impliquées dans la prise de décision : NON.
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Après avoir longtemps tergiversé, le gouvernement allemand a rendu son verdict. Il est conforme a ce que l'on pouvait attendre au vu des avis entendus jusqu'à présent par la plupart des personnes impliquées dans la prise de décision : NON.
Après la volte face dans l'affaire de la vente d'Opel à Magna et la nomination de Nick Reilly à la tête d'Opel, GM a lancé un grand projet de restructuration. Le plan a un coût, de quelques 3,6 milliards d'euros. Pour le financement, le groupe américain a demandé l'aide aux différents gouvernements impliqués. On trouve bien sûr au premier rang l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne, les trois pays accueillant les principales usines d'Opel / Vauxhall. L'Autriche et la Pologne sont également mis à contribution. GM espérait recueillir auprès d'eux 1,8 milliard, pas moins, dont 1,1 milliard apporté par le seul gouvernement allemand.
Les anglais et espagnols ayant accepté d'apporter leur aide, restait le cas allemand. Après avoir soufflé le chaud et le froid durant de longues semaines, le verdict est donc tombé hier soir : pas d'aide à Opel. On pouvait sentir venir ce résultat depuis quelques jours, puisque la chancelière Angela Merkel, tout comme le ministre des finances Rainer Bruederle étaient oposés à cette aide. C'est d'ailleurs le ministre qui a annoncé la décision, soulignant qu'il avait pris la décision après que la commission chargée du dossier a échoué à présenter un avis unanime. Il pense également que GM a les fonds suffisant pour mener à bien sa restructuration. Les bons résultats financiers du groupe au premier trimestre vont dans ce sens...
Du côté d'Opel, on est forcément déçu, y compris chez les syndicats. Néanmoins, Opel a déjà reçu la promesse de près de 800 millions d'euros d'aide des autres pays sollicités, et ne compte pas s'arrêter là du côté allemand. En effet, après l'échec des discussions avec le gouvernement fédéral, Opel va sans doute se tourner vers les Land qui accueillent ses usines : Hesse, Rhénanie-Nord-Westphalie, Thuringe et Rhénanie-Palatina. Ces régions pourraient contribuer et apporter entre 25 et 50% du montant qui était demandé au niveau fédéral. Pour le reste, Opel va se tourner vers la maison mère pour boucler le financement. Nick Reilly a confirmé que le plan serait mené à bien malgré le refus allemand, et insisté en particulier sur la conception d'une nouvelle petite voiture, qui ne subirait aucun retard...
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Après avoir longtemps tergiversé, le gouvernement allemand a rendu son verdict. Il est conforme a ce que l'on pouvait attendre au vu des avis entendus jusqu'à présent par la plupart des personnes impliquées dans la prise de décision : NON.