Paris disposé à une participation moindre de Renault dans Nissan ?
par Elisabeth Studer

Paris disposé à une participation moindre de Renault dans Nissan ?

Selon le journal japonais Nikkei, le gouvernement français aurait informé Tokyo qu'il était disposé à envisager de réduire la participation de Renault dans Nissan dans le cadre d'un examen plus large des relations capitalistiques entre les deux constructeurs. La rumeur serait on ne peut plus fiable car elle émane de sources gouvernementales japonaises.  Mais  elle  a tout de même été démentie en suivant par Bercy. 

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Paris d'accord pour une modification de l'actionnariat ?

Paris, qui détient une participation de 15% dans le constructeur français, aurait déclaré à son partenaire japonais qu'il était disposé à modifier la structure de l'actionnariat croisé en une structure plus équilibrée. Modification demandée à cor et à cri par Nissan depuis quelques mois, et sujet que le départ de Carlos Ghosn aura mis sur le devant de la scène.

À l'heure actuelle, Renault détient 43,4% du capital de Nissan, tandis que le constructeur japonais ne détient que 15% de son partenaire français.

Vers une réduction de la part de l'Etat au sein de Renault  ?

Le gouvernement français aurait également évoqué la réduction de sa propre participation dans Renault comme une "option pour l'avenir", selon les mêmes sources.

Le cas échéant, ce geste de "conciliation" interviendrait alors que le gouvernement français, principal actionnaire de Renault, cherche à nommer le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, à la présidence de Nissan.

Reste que sur ce point également, Bercy a démenti cette information.

Le constructeur japonais s'oppose  à la nomination d'un autre haut responsable de Renault à la direction de Nissan.  Nomination  qui fait suite à la démission de Carlos Ghosn, actuellement en détention au Japon  sur des soupçons de malversations financières.

Démenti catégorique de Bercy

Bercy a opposé jeudi un "démenti catégorique" aux informations de la presse japonaise selon lesquelles le gouvernement français aurait informé Tokyo de son intention de réduire la participation de Renault dans Nissan.

L'avis de Leblogauto.com

Paris pourrait vouloir faire preuve de souplesse dans ses efforts pour faciliter la nomination de Senard au premier poste de Nissan et pour préserver l’Alliance. Reste que les rumeurs ne cessent de pleuvoir sur le sujet. Preuve de la fébrilité qui règne autour du dossier.

Sources : Nikkei, Reuters

Mise à jour  à 19 h 38 : ajout du démenti de Bercy

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Pour résumer

Selon le journal japonais Nikkei, le gouvernement français aurait informé Tokyo qu'il était disposé à envisager de réduire la participation de Renault dans Nissan dans le cadre d'un examen plus large des relations capitalistiques entre les deux constructeurs. La rumeur serait on ne peut plus fiable car elle émane de sources gouvernementales japonaises.  Mais  elle  a tout de même été démentie en suivant par Bercy. 

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