Opel/General Motors : suite du feuilleton
par La rédaction

Opel/General Motors : suite du feuilleton

Après que le firme au Blitz (26 000 salariés en Allemagne pour un total d'environ 50 000 en Europe).

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Après que le ministre allemand de l’Economie Karl-Theodor zu Guttenberg a traversé l'Atlantique pour rencontrer les dirigeants de General Motors tout comme les acteurs influents du dossier et que les concessionnaires ont évoqué la possibilité de prendre une participation dans une entité Opel indépendante de la maison mère américaine, les négociations menées entre les parties semblent davantage sur la bonne voie. D'un côté comme de l'autre entre concessions et avancées plus ou moins significatives, on discute ferme de l'avenir de la firme au Blitz (26 000 salariés en Allemagne pour un total d'environ 50 000 en Europe).

L'information majeure à reprendre aujourd'hui est celle détaillant la possibilité désormais avancée par General Motors de se retirer en partie du capital d'Opel en ne conservant qu'une part minoritaire (pas de précisions chiffrées). Sur ce point, le ministre de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg affiche du reste une certaine confiance. "Le dialogue sur cette question s'ouvre plus sereinement. Les dernières discussions ont permis de faire un pas important et d'engager une véritable démarche constructive", a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à la télévision publique germanique ARD.

Malgré tout, et bien évidemment, rien n'est encore acquis dans ce sens, la question des autres partenaires éventuels étant toujours d'actualité. Ceci dit, suite à la demande initiale de 3,3 milliards d'euros formulée par General Motors, le gouvernement allemand n'y répondra pas avant plusieurs semaines. Le temps bien entendu qu'un nouveau plan de viabilité financière soit concrètement déposé (allusion au premier plan jugé flou, improbable et plus simplement assimilé à une vaste supercherie). Autre point sensible : la mise en dépôt des brevets et bâtiments effectuée sous forme de garanties par General Motors au Trésor américain sans que la firme allemande ne soit visiblement informée.

Un "léger" point de détail qu'a promis étudier au plus près le secrétaire d'Etat Jochen Homann. Enfin Berlin craint surtout que l'aide accordée à Opel ne vienne renflouer en partie les caisses de General Motors. Et visiblement sur ce point précis, aucune garantie inverse n'aurait été apportée. Jeu de dupes ? Faits ou fiction ?

A lire également. Les concessionnaires Opel entrent dans la danse, Le ministre allemand parti sauver Opel aux USA et La marque au blitz en danger.

Source : Reuters et divers.

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