Opel : la marque à l'éclair frise le court-jus
par La rédaction

Opel : la marque à l'éclair frise le court-jus

L'empire firme au Blitz navigue en pleine tempête et aurait impérativement besoin de liquidités pour ne pas se retrouver en situation de cessation de paiements.

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L'empire General Motors se lézarde à l'échelon mondial. La filiale coréenne Daewoo croule sous les dettes et en appelle à un soutien immédiat et financier des autorités politiques. Saab vient de prendre son indépendance. Quid d'Opel alors ? La firme au Blitz navigue en pleine tempête et aurait impérativement besoin de liquidités pour ne pas se retrouver en situation de cessation de paiements.

En novembre les responsables d'Opel demandaient urgemment un soutien financier de plus de 1,8 milliard d'euros. Le gouvernement allemand n'avait alors pas répondu à la demande des dirigeants de la filiale européenne de GM. La situation a empiré. C'est désormais une enveloppe de plus de 3,3 milliards d'euros dont aurait besoin le constructeur.

Les autorités politiques allemandes se retournent désormais vers une aide européenne et internationale. Problème de taille : la commission européenne a décrié l'aide allouée par le gouvernement français à PSA et Renault.

On voit mal alors l'UE changer son fusil d'épaule (infléchir sa position initiale en somme) si le gouvernement germanique venait aussi à la rescousse d'Opel, surtout que les acteurs politiques importants allemands avaient pointé du doigt le plan de soutien français initié par le gouvernement.

Le constructeur devrait prochainement déposer un plan de retour vers la viabilité alors que les Länder où se situent les complexes industriels se disent prêts à apporter des fonds pour garantir le maintien des usines et assurer la sauvegarde des emplois. L'enjeu est en effet d'importance en Allemagne où l'on compte plus de la moitié des 50 000 salariés européens de General Motors.

Le constructeur américain pour sa part n'écarte aucune possibilité dont celle de se désengager totalement de sa filiale à travers sa restructuration d'ampleur engagée en Europe.

En vendant alors Opel (dont GM est partenaire depuis huit décennies), GM quitterait définitivement, ou presque, le sol européen. Rappelons qu'Opel représente actuellement pour GM en Europe plus de trois quarts de ses parts d'activités. Angela Merkel martèle son message ne souhaitant pas du tout d'une intervention de l'État dans ce dossier excluant de fait toute prise de participation au capital. La firme au Blitz lâchée de tous les côtés ? 1929, année de crise célèbre. 2009, année de crise pour Opel (entre autres...).

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Source : Divers.

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