Opel imagine une Corsa Moon
A mi-chemin entre l’exercice de style et le 1er avril, Opel a revisité le concept Corsa Moon, qui avait déjà été imaginé en 1997 sur la 2ème génération.
A mi-chemin entre l’exercice de style et le 1er avril, Opel a revisité le concept Corsa Moon, qui avait déjà été imaginé en 1997 sur la 2ème génération.
Arguant que « le tourisme spatial devient de plus en plus probable » et qu’ il est « temps de répondre aux besoins de mobilité de l’exploration extra-terrestre », Opel a imaginé une Corsa-e 100% électrique adaptée à la circulation lunaire.
Sur la base des connaissances approfondies acquises avec le concept-car Corsa Moon de 1997, l’équipe R&D d’Opel a choisi d’avoir recours à l’énergie solaire, meilleure option pour alimenter un véhicule lunaire. Les cellules solaires intégrées alimenteront une batterie de 500 kWh qui promet ainsi jusqu’à 7.000 km dans le cycle ULTP (Universe-wide harmonised Light-duty vehicles Test Procedure) avec une seule charge de la batterie. Les communicants Opel ont de la suite dans les idées.
Le véhicule spatial d’Opel disposerait du nouvel éclairage laser adaptatif Intelli-Lux®. Les phares laser à haute intensité réagissent plus rapidement et avec plus de précision que jamais, offrant une visibilité optimale de la surface de la lune. Dans chaque phare, de petits modules laser génèrent des faisceaux lumineux adaptatifs qui agissent comme un projecteur dont la portée atteint plusieurs milliers de mètres. Les phares laser Opel éclairent jusqu’à 1000 fois plus les surfaces que la lumière produite par la technologie LED terrestre, tout en ne consommant qu’une fraction de l’énergie.
Les roues à mailles tissées de la Corsa Moon II ont une maille en nickel-titane hautement élastique et pourtant très résistante. En outre, le châssis surélevé de la Corsa Moon II offre une garde au sol suffisante pour affronter le terrain lunaire accidenté.
Côté habitacle, les explorateurs de l’espace auront droit au Pure Panel Space, un cockpit high-tech à la fois entièrement numérique et très spécifique. Ce poste de pilotage « détoxé » est conçu pour les explorations lunaires et le tourisme lunaire. Il est doté d’un écran très défini et très contrasté qui s’étend d’un montant à l’autre et qui couvre tout le pare-brise. Il dispose des dernières technologies numériques et affiche les informations les plus importantes pour le conducteur, par exemple la gestion de l’énergie.
L’écran du pare-brise interagit de manière transparente avec les systèmes d’aides à la conduite du véhicule de croisière lunaire pour fournir toutes les informations nécessaires au conducteur. Un élément crucial lors de la conduite dans et hors des cratères. Pour rationaliser l’exploration humaine et robotique de la planète, la Corsa Moon II interagit avec les satellites géostationnaires et permet une communication intuitive avec les autres explorateurs de la lune.
Mais ne blaguons pas excessivement. Ce qui relève encore du délire et de la plaisanterie pourrait bien, d’ici quelques décennies, devenir un nouveau marché très lucratif. Après tout, les voitures intelligentes et parlantes ou encore les robots autonomes des films et séries des années 80 sont en train de devenir réalité, alors pourquoi pas un rallye lunaire en 2070 ? D’alleurs, Hamilton a confirmé – et ce n’est pas une blague non plus – être en contact avec Elon Musk pour participer à un voyage SpaceX...
Gageons qu'en cas de colonisation et exploration lunaire avancées d'ici la fin du siècle, ce nouveau marché de la mobilité fera l'objet de nombreuses convoitises. Pour rappel, le Rover Apollo était alimenté par deux batteries zinc-argent non rechargeables développant chacune 0.25 chevaux...
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