Alors que la rumeur en provenance d'Allemagne prêtait à GM l'intention de vendre sa filiale au Blitz, les syndicats et la chancelière Merkel montaient immédiatement au créneau exhortant la maison mère à démentir ce bruit. De l'art de rassurer donc puisqu'une déclaration est venue éclaircir la situation. Momentanément ?

Cette rumeur publiée dans les colonnes de médias allemands au départ a donc été vite démentie par le directeur général de General Motors Daniel Akerson lequel a assuré au président du directoire d'Opel que la marque américaine ne songeait pas à revendre sa filiale germanique.

Cette information provient du média germanique Handelsblatt dont l'un des journalistes aurait des informateurs. Soit.

Dans le même temps, au milieu des prétendants hypothétiquement intéressés, Sergio Marchionne, échaudé qui sait par le premier échec (ou davantage tourné vers l'autre côté de l'Atlantique), a aussi confirmé que Fiat n'avait aucune vue sur Opel. Alors que la récurrente question de la rentabilité d'Opel se pose toujours, chez GM on aurait quand même entamé des réflexions poussées sur l'avenir de la marque.

En 2009 déjà, GM avait indiqué ne pas être vendeur avant de mettre en vente six mois plus tard puis, finalement, reconsidérer sa position. Bis repetita placent ? Ou un autre dénouement à terme ? Faites vos jeux. Une chose est sure : maintenant que le tome 2 d'une potentielle vente d'Opel a été ouvert, nul doute qu'on devrait assister à de prochains chapitres.

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Source : Handelsblatt via Reuters.