Hier les trois derniers candidats en course pour reprendre Opel (Fiat s'étant écarté de la compétition) remettaient aux autorités politiques allemandes leur ultime offre révisée. Des semaines après le début la case départ.
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Hier les trois derniers candidats en course pour reprendre Opel (Fiat s'étant écarté de la compétition) remettaient aux autorités politiques allemandes leur ultime offre révisée. Des semaines après le début du feuilleton, l'équipementier Magna, la holding financière RHJ International et le Chinois BAIC abattaient alors une de leur dernière carte. Alors que GM et Berlin avaient durant tout ce temps véritablement cherché à faire grimper les enchères d'un côté et réduire au maximum le nombre d'emplois supprimés de l'autre, on s'interrogeait alors sur les réelles chances de chacun des prétendants. Bilan ? Un retour à la case départ.
Le porte-parole de la chancelière Angela Merkel l'a confirmé : Berlin donne sa préférence au dossier présenté par Magna. Une information tout sauf surprenante, des responsables politiques du pays ayant la semaine dernière, soit avant le dépôt des trois offres remaniées, déjà fait état de leur volonté de voir Magna (et ses partenaires) choisi.
Désormais "notre but sera de parvenir la semaine prochaine à une entente avec General Motors voire à une recommandation commune", a précise le porte-parole tout en expliquant que le processus complet se poursuivrait dans les prochaines semaines "pour une transaction finalisée" vers l'automne.
Évidemment les dernières améliorations apportées par Magna pour, visiblement, faire définitivement pencher la balance en sa faveur n'ont pas été détaillées. On doit donc pour l'instant se contenter du projet initialement lauréat et ayant permis à Magna et GM de signer la lettre d'intention de rachat. Le constructeur US maintenant sorti de l'ornière devrait en tout cas rapidement faire connaître sa position.
A signaler qu'en cas de désaccord entre GM et le gouvernement allemand, le dernier mot et le choix devraient revenir au groupe gérant actuellement les affaires d'Opel. Au sein du conseil d'administration de ce groupe figurent deux représentants de GM et deux représentants allemands (un membre du gouvernement et un élu d'un Länder où est implanté le constructeur au Blitz). On imagine mal alors l'impossibilité de s'accorder sur l'identité du repreneur. Qui sera Magna sauf coup de Trafalgar.
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Hier les trois derniers candidats en course pour reprendre Opel (Fiat s'étant écarté de la compétition) remettaient aux autorités politiques allemandes leur ultime offre révisée. Des semaines après le début la case départ.