Nouvelle DS 9, enfin le haut de gamme à la française ?
DS Automobiles vient de lever le voile sur sa nouvelle création, la grande berline DS 9. Au moins DS tente d'aller sur ce segment qui ne réussit pas aux constructeurs français depuis trop d'années.
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La DS 9 est une grande berline tricorps : 4,93 m de long pour 1,85 m de large. Contrairement à DS 7 Crossback et DS 3 Crossback, la DS 9 ne va donc pas sur le segment des SUV, pourtant porteur en Europe.
Sur la plateforme technique de la Peugeot 508 L (Chine), DS met son design avec sa grande calandre ceinte de chrome (DS Wings) et de grands feux étirés et qui donne un "regard" sérieux à la voiture. Il y a de l'Audi dans cette face avant non ? Bon, pas dans la signature lumineuse à LED verticale en boomerang. On apprécie ou pas. A noter la ligne chromée qui court sur tout le capot depuis le logo DS.
Le profil est celui de la 508L avec un arrière qui hésite entre profil tricorps traditionnel et fastback. Il est souligné par un grand pli qui court des feux avant à ceux de l'arrière. Les feux arrières sont aussi travaillés avec une ligne de chrome qui déborde sur l'aile arrière. Les deisgners se sont lâchés avec des feux de position latéraux intégrés aux extrémités du pavillon. Selon DS Automobiles, c'est un clin d'oeil à la Citroën DS de 1955...
Et l'intérieur ?
Ce qui a fait la réputation de la DS de 1955, c'est son confort et sa suspension. Ici, DS propose DS Lounge, cuir Nappa sur la planche de bord et sur les sièges (avec le fameux motif bracelet de montre), certains éléments en cristal, Alcantara sur tout le pavillon et même les pare-soleil, etc. Au moins côté matériaux, DS vise le top.
Mais, comme elle est sur la plateforme EMP2 avec empattement allongé, la DS 9 peut afficher un empattement de 2,90 m ! Le bénéfice aux places arrières est énorme et DS en rajoute une couche en mettant des sièges chauffants, massants, ventilés... Bref, ce n'est pas qu'une banquette à l'arrière et ceux qui se font conduire apprécieront le geste.
DS Automobiles joue aussi la carte Paris. Outre une présentation avec la Tour Eiffel en fond, la voiture dispose aussi de finitions appelées "Inspirations DS" qui reprennent des noms de quartier de la capitale : Inspiration DS Bastille, Inspiration DS Rivoli, Inspiration DS Opera, Performance Line (ah non). Différents cuirs, différentes teinte, de l'Alcantara ou non, il y a même une montre B.R.M. au somment de la planche de bord.
Le confort ce sont des suspensions "tapis volant". Hélas, pas de suspension pneumatique à sphères comme sur la DS, mais le "DS Active Scan Suspension". En gros, une caméra à l'avant "lit" la route et, avec l'aide de capteurs d'assiette, d'accéléromètres, détecteurs divers, adapte chacune des suspension. "La suspension DS du XXIe siècle conjugue le confort feutré d’une grande berline statutaire et le dynamisme d’un coupé de Grand Tourisme". A voir sur les pavés parisiens.
Mais le confort, c'est aussi le silence. La nouvelle DS 9 dispose d'une caisse soudo-collée pour éliminer certaines vibrations, mais aussi un vitrage acoustique et feuilleté.
Jusqu'à 360 chevaux en hybride rechargeable
Côté motorisation, la DS 9 sera disponible en E-Tense. Hybride rechargeable de 225 chevaux, la motorisation E-Tense de DS 9 est composée d'un moteur thermique turbo essence PureTech, couplé à un moteur électrique alimenté par une batterie lithium-ion de 11,9 kWh. De quoi faire entre 40 et 50 km en 100% électrique (WLTP). Ici, le moteur électrique est dans la boîte EAT8.
La batterie se recharge via le chargeur intégré 7,4 kW. Il faut compter 1h30 sur une wallbox 7,4 kW ou sur une borne publique accélérée. A noter qu'une motorisation E-Tense 250 chevaux 2RM sera prochainement ajoutée, ainsi que la motorisation E-Tense 360 chevaux 4RM "intelligente". Le moteur Puretech 225 chevaux seul sera aussi proposé.
Côté technologies embarquées, il y a évidemment les feux actifs à LED, mais aussi une caméra infra-rouge (DS Night Vision) qui repère les obstacles et les dangers et les affiche pour le conducteur, freinage automatique, reconnaissance des panneaux, surveillance des angles morts, lecture des lignes et régulateur adaptatif pour une conduite aidée (autonome niveau 2), surveillance du conducteur (caméra infrarouge qui regarde son attention), etc.
On peut rajouter un accès dématérialisé (DS Smart Access) qui permet de se servir de son téléphone comme clé, déléguer l'accès à un autre téléphone, temporairement ou non, etc. Les poignées affleurantes se déploient et on peut monter à bord.
Notre avis, par leblogauto.com
Sur le papier, la nouvelle DS 9 a tout pour réussir. Mais, on disait cela aussi de nombreux prédécesseurs qui se sont cassé les dents à tenter un retour dans la berline haut de gamme. Au moins, il nous semble que DS 9 a de sérieux atouts, comme son empattement et l'emploi de matériaux nobles. Reste à savoir ce que donnera l'assemblage, mais aussi le tarif.
Pour les motorisations, il semble que la présence du E-Tense 360 chevaux conforte l'image "haut du panier". Mais, certains resteront bloqués sur la cylindrée (1,6 litre) et le fait qu'il ne s'agit "que" d'un 4 cylindres. En Europe, le manque d'un diesel risque de coûter cher en termes de ventes.
On demande à voir en vrai ce que donne cette nouvelle DS 9.
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Pour résumer
DS Automobiles vient de lever le voile sur sa nouvelle création, la grande berline DS 9. Au moins DS tente d'aller sur ce segment qui ne réussit pas aux constructeurs français depuis trop d'années.