Les bruits de couloirs évoquent la volonté d’infliger l’amende la plus élevée possible sans envoyer le groupe Volkswagen à la banqueroute. Le géant allemand a déjà écopé d’une amende de 15,3 milliards de dollars pour mettre fin aux plaintes au civil. Menacé par une amende de $18 milliards par le gouvernement fédéral, Volkswagen avait négocié pendant 9 mois pour éviter un procès retentissant. L’accord ne mettait pas fin aux plaintes au pénal, et ne concernait pas non plus les V6 3.0 TDI.

À ce jour, le constructeur dispose d’une réserve de 32 milliards d’euros en liquidité nette à laquelle il faut ajouter les bénéfices futurs et l’accès à des lignes de crédit bancaire. Les amendes ne sont pas généralement payées en une seule fois, mais sur une période de plusieurs années. La justice américaine souhaite prendre en compte les bénéfices futurs dans le calcul de son amende.

Cette volonté d’infliger une pénalité record au constructeur devrait relancer une rumeur selon laquelle le scandale du Dieselgate aurait offert au gouvernement américain l’opportunité de porter un coup à l’industrie automobile européenne pour préparer le terrain à l’expansion des géants de l’informatique dans le secteur automobile.

Le Dieselgate va coûter très cher au groupe allemand. Si le Dieselgate ne semble pas avoir affecté les résultats financiers récents, les milliards consacrés au paiement des amendes seront autant de milliards non dépensés en R&D.

Source: Automotive News