Pas plus tard que l'année dernière, le président Ghosn (casquette Nissan) promenait une moue dubitative vis à vis des hybrides, trop chers à fabriquer, pas de marché, etc, selon une ligne de pensée très européenne. Et puisqu'il faut bien être présent sur le marché américain, Nissan se contentera de lancer en 2006 avec un enthousiasme très mesuré la nouvelle Altima avec une version hybride sous licence...Toyota, le grand rival. Service minimum.
Zapping Le Blogauto Essai du Mercedes GLC 220D
Pas plus tard que l'année dernière, le président Ghosn (casquette Nissan) promenait une moue dubitative vis à vis des hybrides, trop chers à fabriquer, pas de marché, etc, selon une ligne de pensée très européenne. Et puisqu'il faut bien être présent sur le marché américain, Nissan se contentera de lancer en 2006 avec un enthousiasme très mesuré la nouvelle Altima avec une version hybride sous licence...Toyota, le grand rival. Service minimum.
Mais voilà. Depuis ces réflexions présidentielles, de l'eau a coulé sous les ponts et au-dessus des digues, les statistiques du marché et la courbe du prix des composants ont dansé dans les tableurs des décisionnaires, et maintenant Nissan change son fusil d'épaule.
Bloomberg cite le vice-président Monsieur Yamashita qui vient de déclarer que Nissan va développer sa propre technologie pour les batteries et les moteurs avec l'objectif de faire deux fois plus puissant, 35% plus léger et 30% moins cher que la technologie actuelle, d'ici à 2009. La déclaration a fait aussitôt grimper l'action de Nissan de 1,2%, ce qui tend à montrer que les traders, bien qu'ils roulent en Porsche, rêvent aussi de moutons électriques. La vraie question qui se pose maintenant, c'est de savoir si Nissan pourra combler le retard. Toyota vient de mettre en vente une version 2 de son système dans la Lexus GS450h, va montrer la version 3 dans quelques jours à New York avec la LS600h, et la prochaine génération de Prius n'est pas loin. Sans compter Honda et GM qui veulent mettre sur le marché des voitures à pile (a combustible) dès 2010. Bon courage aux ingénieurs de Nissan, qui voient sûrement déjà les heures supplémentaires s'accumuler dans les emplois du temps prévisionnels...
Pas plus tard que l'année dernière, le président Ghosn (casquette Nissan) promenait une moue dubitative vis à vis des hybrides, trop chers à fabriquer, pas de marché, etc, selon une ligne de pensée très européenne. Et puisqu'il faut bien être présent sur le marché américain, Nissan se contentera de lancer en 2006 avec un enthousiasme très mesuré la nouvelle Altima avec une version hybride sous licence...Toyota, le grand rival. Service minimum.