Nissan retarde la négociation salariale de Sunderland, la faute au Brexit
Nissan a annoncé le report de la négociation salariale de son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, la faute aux incertitudes liées au Brexit.
Nissan a annoncé le report de la négociation salariale de son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, la faute aux incertitudes liées au Brexit.
Nissan devait entrer en négociation salariale avec les organisations syndicales de l’usine de Sunderland et de son centre technique basés au Royaume-Uni. Les deux parties ont convenu d’un report, le temps de se débarrasser des incertitudes liées au Brexit.
Plus grande usine du Royaume-Uni avec un tiers de la production automobile du pays, le site de Sunderland produit les Juke, Leaf, Note et Qashqai ainsi que les Infiniti Q30et QX30. Avec 80 % de la production exportée, principalement sur le contient européen, le Brexit est venu mettre en péril un schéma bien rodé.
Moins vocal depuis qu’il a reçu une lettre du gouvernement britannique en 2016 lui promettant de chercher à conserver un accès au marché unique, Nissan a rejoint dernièrement la cohorte des constructeurs inquiets par une sortie sans accord.
Mini fermera son usine d’Oxford pendant un mois après le Brexit tandis que Honda envisage de stocker des composants clés. Enfin, Toyota, qui a misé comme Nissan sur un Royaume-Uni, membre du marché unique, a rappelé outre-Manche que l’usine Toyota de Burnaston pourrait être sévèrement impacté, voire être stoppé pendant plusieurs mois apr une sortie de l'Union européenne sans accord.
Nissan a annoncé le report de la négociation salariale de son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, la faute aux incertitudes liées au Brexit.
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