Nissan : 2 candidats favoris pour remplacer Saikawa
par Elisabeth Studer

Nissan : 2 candidats favoris pour remplacer Saikawa

Alors que sa démission de son poste de directeur général de Nissan le 16 septembre prochain, les rumeurs vont bon train quant à son potentiel successeur. Deux noms sortent toutefois du lot.

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Alors que Hiroto Saikawa devrait donner sa démission de son poste de directeur général de Nissan le 16 septembre prochain, les rumeurs vont bon train quant à son potentiel successeur. Deux noms sortent toutefois du lot.

Makoto Uchida et Jun Seki favoris

Selon tout de même quatre sources distinctes proches de Nissan,  Makoto Uchida et Jun Seki figurent ainsi parmi les candidats favoris pour remplacer Saikawa à la tête de Nissan.

Makoto Uchida  est le président du comité de direction de Nissan en Chine, tandis que Jun Seki est chargé de superviser le redressement du constructeur japonais. Une étape prioritaire tant pour le constructeur que pour son partenaire au sien de l’Alliance, Renault.

Les informateurs précisent toutefois que les discussions relatives à cette nomination sont toujours en cours à l’heure actuelle, et qu'aucune décision n’a été prise … enfin officiellement.

Autres candidats outsiders ?

Un outsider ou un moindre favori pourrait néanmoins au final remporter la « mise », tel Yasuhiro Yamauchi, lequel remplace à titre provisoire Hiroto Saikawa à la tête du constructeur.

De source proche du dossier, on indique en effet que Yamauchi est également considéré comme un candidat possible, en particulier si le conseil d'administration souhaite mettre l'accent sur la continuité.

Les dirigeants de Nissan préfèrent Yamauchi, a ainsi déclaré une des personnes interrogées par la presse.

Âgé de 63 ans, M. Yamauchi est généralement perçu comme un pont entre les partenaires de l'Alliance. Le vétéran de Nissan, membre du groupe depuis près de quatre décennies, est réputé pour être bien considéré chez Renault, où il siège au conseil d'administration.

Makoto Uchida a les faveurs de Renault

Les fonctions antérieures de Makoto Uchida de Directeur des achats pour le compte de l'Alliance lui auront permis d’être particulièrement apprécié chez Renault.

Au sein de Nissan, on considère que "Renault est plus proche d'Uchida", si l’on en croit les rumeurs internes. Le motif invoqué pale de lui-même : "le camp Renault pense qu'Uchida est plus facile à contrôler que Seki" affirme une source proche du constructeur japonais.

Préférence de Nissan pour Jun Seki

Coté Nissan, on ne cache pas que la préférence irait vers Jun Seki, si l’on en croit de deux sources proches du dossier.

Des membres du conseil d'administration soutiendraient quant à eux également Jun Seki, en partie pour des raisons politiques, mais aussi en raison de son expérience dans le secteur, qu’ils estiment plus large.

Précisons que Jun Seki a auparavant supervisé le développement des activités de Nissan en Chine, pays qui est devenu désormais le premier marché du groupe.

D’autres sources au sein de Nissan indiquent que "Seki est beaucoup plus avenant et apprécié au sein de Nissan » et qu’il « a la confiance de ses pairs et de ses subordonnés ».

Rôles stratégiques du comité de nomination et conseil d’administration

En juin dernier, un comité de nomination a été créé en vue de rechercher un successeur de Saikawa au poste de directeur général de Nissan. Il est composé de six membres extérieurs, dont le président de Renault, Jean-Dominique Senard.

Si l’on en croit une source proche des délibérations, une liste d'une dizaine de candidats potentiels a d’ores et déjà été établie.

La décision finale reviendra néanmoins au conseil d'administration.

L'avis de Leblogauto.com

Nissan a d’ores et déjà indiqué vouloir nommer son prochain directeur général d'ici la fin octobre. Le choix est on ne peut plus stratégique, tant pour Nissan que pour Renault et Mitsubishi, tous trois partenaires au sein de l’Alliance.

Le prochain dirigeant aura la lourde tâche de redresser les comptes de Nissan et d’apaiser les tensions entre Renault et le constructeur japonais, et de traiter de la très délicate question du poids capitalistique des deux constructeurs au sein de l’Alliance et de la répartition des pouvoirs entre les deux partenaires.

Plus largement, le nouveau DG devra s’accorder avec Renault …. et l’Etat français en vue de déterminer les orientations à venir quant aux implications conjointes des différents "alliés". Si Renault souhaite un renforcement de l’Alliance, Nissan a jusqu’à présent considéré  cette dernière comme étant déséquilibrée. Le futur dirigeant devra donc choisir entre une plus grande indépendance ou au contraire un approfondissement du partenariat. A l’heure où Nissan est confronté à de très sérieuses difficultés financières, aura-t-il vraiment le choix, même si les Japonais sont peu enclins à laisser la part belle à Renault.

Sources : Reuters, Automotive News China

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Alors que sa démission de son poste de directeur général de Nissan le 16 septembre prochain, les rumeurs vont bon train quant à son potentiel successeur. Deux noms sortent toutefois du lot.

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