Avant d’intenter une action en justice, Nikola avait informé Tesla, par l’intermédiaire d’une lettre envoyée avant la présentation du tracteur routier, que le pare-brise enveloppant, le fuselage aérodynamique, l’aile avant et la portière d’entrée du Tesla Semi ressemblaient à ceux du Nikola One.

Dans cette lettre, ils demandaient également à ce que la présentation publique du Semi soit reportée jusqu’à ce que ce différend soit réglé. Tesla a choisi de ne pas répondre aux accusations et a dévoilé le Tesla Semi le 16 novembre, plus d’un an après la présentation du Nikola One survenue en mai 2016.

La startup basée à Salt Lake City, dans l’Utah, réclame plus de 2 milliards de dollars en dédommagement. Dans la plainte, Nikola déclare que Tesla aurait tenté, en septembre 2016, de débaucher son ingénieur en chef pour travailler sur le futur tracteur routier électrique. Nikola évoque également le dépôt de six demandes de brevets alors que Tesla n’en a déposé aucun pour le Semi.

Contacté par la presse, un porte-parole de Tesla, a déclaré « qu’il est clair que cette action en justice n’a aucun mérite ». Au début de l’année, Tesla avait enregistré plus de 1 500 précommandes pour le Semi. Depuis lors, les prototypes ont été testés à travers les États-Unis, faisant leurs premières livraisons de marchandises, aussi.

Si tout se passe comme prévu, les premiers exemplaires devraient être livrés en 2020. Parmi les entreprises qui ont commandé des Tesla Semi figurent PepsiCo, FedEx, Wal-Mart, J.B. Hunt, Sysco et Anheuser-Busch.