Audi présente au Paris Motor Show 2018 la nouvelle Audi A1 sportback. Il y a clairement une classe d'écart entre cette A1 et le SUV e-Tron. Au final, qu'a-t-elle de plus que la VW Polo ?

De façon un peu étrange, cette nouvelle Audi A1 ne dispose pas de la calandre octogonale inaugurée sur les derniers modèles du constructeur. Hexagonale, la calandre reste d'ailleurs plutôt discrète malgré sa taille. Pas de jonc chromé pour elle. Les feux avant aussi sont "simples" par rapport à ceux du Q3 ou du e-Tron 55 quattro.

L'arrière, a contrario, est plus "tarabiscoté". En plus des feux, des plis complexifient la lecture de cet arrière. Finie la rondouillarde Audi A1. Ici en version S Line avec le 30 TFSI, avec une peinture bien "flashy" et un toit noir, elle joue les gros bras. La disparition de la troisième vitre et l'épaississement du montant arrière lui donne un vague air du mythe Audi Quattro.

Un plumage supérieur au ramage

Si l'extérieur peut séduire, en revanche, l'intérieur déçoit. En effet, à bien y regarder elle est "un peu décevante en matière de qualité perçue intérieure. Pas mieux qu’une Polo...". Cela "choque" quand on passe d'un véhicule à l'autre sur le stand Audi. Y aurait-il des économies en cours chez Audi ? Attention à ce que cette A1 ne perde pas sa spécificité qui justifiait en partie un prix plus élevé que la "basique" cousine VW Polo.

4,03 m de long, l'Audi A1 Sportback gagne 56 mm. 1,74 m de large, pour seulement 1,41 m de haut. Les commandes ont été ouvertes cet été et les premières livraisons devraient intervenir d'ici le mois de novembre. Pour le moment, seule cette version sportback 30 TFSI de 116 chevaux est disponible. Elle début à 23 470 euros en boîte manuelle.

Annoncée à 4,9 l NEDC, elle devrait échapper au malus l'an prochain, mais pas après. En effet, en WLTP elle est donnée pour 5,5 l/100 soit 125 à 128g de CO2/km.

Illustration : Etienne Rovillé