Les replicas sont un des phénomènes pittoresques du paysage automobile nippon. On entre sur le parking du supermarché, on prend une place libre, et en descendant, le choc, une Impreza bleue et jaune est garée à côté, bariolée de la décoration de l'équipe Subaru, de numéros du RAC sur les portières et McRae Grist en lettres blanches sur la vitre passager arrière. Tout y est, jantes, bavettes, rampe de phares additionnels. Colin McRae, arrivé des forêts du Pays de Galles 1998 via une faille spatio-temporelle, serait il en train d'acheter ses sushis ?
Un coup d'oeil à l'intérieur de la Sub permet de vérifier qu'il n'en est rien. Pas l'ombre d'un arceau cage ou d'un tripmaster devant le copilote passager, mais un intérieur de voiture japonaise habituel, avec la canette de café au lait entamée dans le porte gobelet accroché aux grilles de l'air conditionné, et parfois un début de collection de Winnie l'Ourson en peluche sur la planche de bord devant le siège de mademoiselle Grist, trophées amassés au geisen (game center) lors des sorties romantiques du samedi après-midi avec monsieur McRae. Nous sommes en présence d'une réplique, véhicule de série utilisé au quotidien et sans intentions compétitives, mais décoré pour ressembler le plus fidèlement possible aux voitures d'usine de la marque à laquelle le propriétaire a fait allégeance. On peut ainsi tomber sur la plupart des "pilotes" Subaru ou Mitsubishi de ces quinze dernières années au coin d'une rue, mais j'ai vu aussi des Celica Castrol, quelques Delta Integrale Martini Racing et même une 206 "WRC" Panizzi/Panizzi tout à fait réaliste. Mitsubishi ne se lance donc pas dans l'inconnu avec cette série limitée (20 exemplaires) du Pajero chassis court qui commémore les sept victoires consécutives (douze en tout) de la marque au Dakar. Mais à la différence des vraies-fausses WRC qui trompent leur monde jusqu'à quelques mètres de distance, on comprend dans ce cas de loin qu'il ne s'agit pas du proto qui sillonne les déserts. C'est un Pajero V6 ordinaire, simplement équipé d'une plaque de protection, de bavettes et de roues spécifiques Ralliart, en plus de la décoration ad hoc. Pour se prendre pour Peterhansel-san, les fans devront débourser 3.801,000 yen (23.850 euros). Et de grâce, laissons tomber les animaux en peluche.
Source: Mitsubishi Motors
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Les replicas sont un des phénomènes pittoresques du paysage automobile nippon. On entre sur le parking du supermarché, on prend une place libre, et en descendant, le choc, une Impreza bleue et jaune est garée à côté, bariolée de la décoration de l'équipe Subaru, de numéros du RAC sur les portières et McRae Grist en lettres blanches sur la vitre passager arrière. Tout y est, jantes, bavettes, rampe de phares additionnels. Colin McRae, arrivé des forêts du Pays de Galles 1998 via une faille spatio-temporelle, serait il en train d'acheter ses sushis ?
Un coup d'oeil à l'intérieur de la Sub permet de vérifier qu'il n'en est rien. Pas l'ombre d'un arceau cage ou d'un tripmaster devant le copilote passager, mais un intérieur de voiture japonaise habituel, avec la canette de café au lait entamée dans le porte gobelet accroché aux grilles de l'air conditionné, et parfois un début de collection de Winnie l'Ourson en peluche sur la planche de bord devant le siège de mademoiselle Grist, trophées amassés au geisen (game center) lors des sorties romantiques du samedi après-midi avec monsieur McRae. Nous sommes en présence d'une réplique, véhicule de série utilisé au quotidien et sans intentions compétitives, mais décoré pour ressembler le plus fidèlement possible aux voitures d'usine de la marque à laquelle le propriétaire a fait allégeance. On peut ainsi tomber sur la plupart des "pilotes" Subaru ou Mitsubishi de ces quinze dernières années au coin d'une rue, mais j'ai vu aussi des Celica Castrol, quelques Delta Integrale Martini Racing et même une 206 "WRC" Panizzi/Panizzi tout à fait réaliste. Mitsubishi ne se lance donc pas dans l'inconnu avec cette série limitée (20 exemplaires) du Pajero chassis court qui commémore les sept victoires consécutives (douze en tout) de la marque au Dakar. Mais à la différence des vraies-fausses WRC qui trompent leur monde jusqu'à quelques mètres de distance, on comprend dans ce cas de loin qu'il ne s'agit pas du proto qui sillonne les déserts. C'est un Pajero V6 ordinaire, simplement équipé d'une plaque de protection, de bavettes et de roues spécifiques Ralliart, en plus de la décoration ad hoc. Pour se prendre pour Peterhansel-san, les fans devront débourser 3.801,000 yen (23.850 euros). Et de grâce, laissons tomber les animaux en peluche.
Les replicas sont un des phénomènes pittoresques du paysage automobile nippon. On entre sur le parking du supermarché, on prend une place libre, et en descendant, le choc, une Impreza bleue et jaune est garée à côté, bariolée de la décoration de l'équipe Subaru, de numéros du RAC sur les portières et McRae Grist en lettres blanches sur la vitre passager arrière. Tout y est, jantes, bavettes, rampe de phares additionnels. Colin McRae, arrivé des forêts du Pays de Galles 1998 via une faille spatio-temporelle, serait il en train d'acheter ses sushis ?
Un coup d'oeil à l'intérieur de la Sub permet de vérifier qu'il n'en est rien. Pas l'ombre d'un arceau cage ou d'un tripmaster devant le copilote passager, mais un intérieur de voiture japonaise habituel, avec la canette de café au lait entamée dans le porte gobelet accroché aux grilles de l'air conditionné, et parfois un début de collection de Winnie l'Ourson en peluche sur la planche de bord devant le siège de mademoiselle Grist, trophées amassés au geisen (game center) lors des sorties romantiques du samedi après-midi avec monsieur McRae. Nous sommes en présence d'une réplique, véhicule de série utilisé au quotidien et sans intentions compétitives, mais décoré pour ressembler le plus fidèlement possible aux voitures d'usine de la marque à laquelle le propriétaire a fait allégeance. On peut ainsi tomber sur la plupart des "pilotes" Subaru ou Mitsubishi de ces quinze dernières années au coin d'une rue, mais j'ai vu aussi des Celica Castrol, quelques Delta Integrale Martini Racing et même une 206 "WRC" Panizzi/Panizzi tout à fait réaliste. Mitsubishi ne se lance donc pas dans l'inconnu avec cette série limitée (20 exemplaires) du Pajero chassis court qui commémore les sept victoires consécutives (douze en tout) de la marque au Dakar. Mais à la différence des vraies-fausses WRC qui trompent leur monde jusqu'à quelques mètres de distance, on comprend dans ce cas de loin qu'il ne s'agit pas du proto qui sillonne les déserts. C'est un Pajero V6 ordinaire, simplement équipé d'une plaque de protection, de bavettes et de roues spécifiques Ralliart, en plus de la décoration ad hoc. Pour se prendre pour Peterhansel-san, les fans devront débourser 3.801,000 yen (23.850 euros). Et de grâce, laissons tomber les animaux en peluche.