Quel allait être le comportement du marché en cette période estivale, époque peu propice ? Allait-il s'inscrire dans une tendance baissière à l'instar du mois dernier ? Ce repli allait-il se révéler encore plus conséquent ? Quelle marque allait tirer son épingle du jeu ? Comment allaient se comporter les groupes français ? Beaucoup de questions et un premier élément de réponse qu'une baisse de 5,9 % (finalement pas aussi forte que prévu) "en données brutes et de 1,2 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à juillet 2010 (20 jours en juillet 2011 et 21 jours en juillet 2010)", dévoile le CCFA. Pour les constructeurs nationaux, la donne est relativement identique. Notons que Renault relève la tête mais, plombé par la chute de Dacia (les temps changent), affiche un résultat du groupe pire que la performance moyenne du marché.

"Sur les sept premiers mois de 2011, avec 1 385 029 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 0,2 % en données brutes et de 0,2 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2010 (146 jours de janvier à juillet 2011 et 146 jours de janvier à juillet 2010)", précise le CCFA dans son communiqué. En prenant en compte les bilans mensuels précédents et via quelques projections sur la fin de l'exercice 2011, le bilan général du marché français s'inscrira donc à la baisse. Restera à savoir de combien.

Sur ce mois de juillet qui nous intéresse donc, chez PSA on enregistre des baisses de 6,4 % chez Citroën et de 7 % chez Peugeot. Le groupe Renault affiche des  fortunes diverses. La marque au Losange remonte la pente après un mois de juin pénible puisque contenant son repli à 2,7 % quand Dacia dévisse de 48,8 %. Entre des modèles en fin de vie ou méritant du neuf (Sandero et Logan) ou l'arrêt du bonus GPL, la marque roumaine traverse une période compliquée. Ceci nous donne donc un groupe Renault en repli de 12,4 %.

Chez les constructeurs étrangers, on note du positif et du négatif. Les Asiatiques ? Le groupe Nissan grimpe de 26,4 %, Toyota recule de 6,5 % tandis que Kia et Hyundai ne sont pas logés à la même enseigne avec respectivement une hausse de 19 % contre une chute de 18,8 %.

Les Allemands ? Ici encore on constate des bilans diamétralement opposés dans cette bataille du premium germanique. Ainsi quand BMW (le groupe) progresse de 13,5 %, Mercedes (le groupe) recule de 16,2 %. A titre complémentaire, Audi gagne 6,2 % s'inscrivant dans la réussite du groupe Volkswagen en progression de 7 % (VW : +0,4 %, Seat : + 41,9 % et Skoda + 14 %). Notons aussi le recul de 17,8 % chez Ford ou la chute du groupe Fiat (malgré un gain de 88 % chez Lancia, merci l'Ypsilon) en chute de 22,1 %. Tous les chiffres complémentaires sont à retrouver via ce lien.

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Source : CCFA.