Londres annonce un prêt à GM pour restructurer Vauxhall
Avant le gouvernement ferait tout son possible pour maintenir le maximum d'emplois. En avançant un prêt conséquent, GM aurait déjà revu à la baisse le nombre d'emplois supprimés en Angleterre.
Avant le gouvernement ferait tout son possible pour maintenir le maximum d'emplois. En avançant un prêt conséquent, GM aurait déjà revu à la baisse le nombre d'emplois supprimés en Angleterre.
Avant l'annonce officielle du plan de restructuration d'Opel/Vauxhall, l'UE avait mis les pays européens concernés en garde les exhortant à ne pas jouer la surenchère pour garantir et assurer la sauvegarde d'un maximum d'emplois sur le terre. Tous avaient gentiment accepté. Quelques mois plus tard, la donne a évolué. Le plan de restructuration a été officiellement présenté avec la coupe sociale qu'on connaît. Sauf que GM cherche de l'argent pour financer ce plan soit la bagatelle de 2,7 milliards d'euros (fourchette basse) sur un plan estimé à 3,3 milliards d'euros (même fourchette a minima). GM ne comptant pas visiblement assumer en solo ce plan, il frappe à la porte des gouvernements européens. Et de réclamer par exemple 900 millions d'euros en Allemagne. L'addition se révèle bien trop salée et les décideurs politiques du pays refusent. De l'autre côté de la Manche, on montre patte blanche. Le ministre du commerce Peter Mandelson avait déjà déclaré dans le passé que le gouvernement ferait tout son possible pour maintenir le maximum d'emplois. En avançant un prêt conséquent, GM aurait déjà revu à la baisse le nombre d'emplois supprimés en Angleterre.
On savait déjà que le site d'Ellesmere Port était épargné par ce plan de restructuration. Mais pas celui de Luton. Vauxhall de l'autre côté de la Manche représente actuellement 5 000 emplois. Ce nombre aurait du descendre au minimum à 4 500.
Finalement l'accord passé entre le gouvernement et GM permettrait de sauvegarder 4 700 emplois, le gouvernement ayant décidé de prêter 270 millions de Livres Sterling (environ 300 millions d'euros) au constructeur US. "J’avais toujours dit que le gouvernement se tiendrait solidement derrière Vauxhall et, avec cette annonce, nous tenons notre parole", a indiqué le ministre du commerce, Peter Mandelson. Nick Reilly lui a emboîté le pas en soulignant que cette garantie constituait "une étape importante pour l'avenir d'Opel/Vauxhall". Bon il faudra désormais couper ailleurs pour rester dans les clous du plan initial... Et qu'en pensent les commissaires européens en charge de veiller aux bonnes règles sur la concurrence et les subventions publiques ? A suivre.
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Source : Reuters.
Avant le gouvernement ferait tout son possible pour maintenir le maximum d'emplois. En avançant un prêt conséquent, GM aurait déjà revu à la baisse le nombre d'emplois supprimés en Angleterre.
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