L’industrie automobile britannique veut un accord intérimaire
Alors que les négociations sur le Brexit ont officiellement commencé, le SMMT, la fédération des constructeurs automobiles au Royaume-Uni, s’est rappelé au bon souvenir du gouvernement britannique en déclarant ne pas croire à un Brexit en deux ans et souhaiter un accord intérimaire.
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Alors que les négociations sur le Brexit ont officiellement commencé, le SMMT, la fédération des constructeurs automobiles au Royaume-Uni, s’est rappelé au bon souvenir du gouvernement britannique en déclarant ne pas croire à un Brexit en deux ans et souhaiter un accord intérimaire.
Selon le SMMT, l’accord voulu par le gouvernement britannique est trop complexe pour pouvoir être négocié et signé d’ici la fin des négociations qui doivent se conclure en mars 2019. La fédération des constructeurs automobiles craint la fin de l’accès au marché unique et à l’union douanière, et l’obligation d’appliquer les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Ces dernières stipulent que les droits de douane s’élèveraient à 4,5 % sur les pièces détachées des automobiles et à 10 % sur les véhicules finis.
Selon des recherches passées, les prix des voitures importées augmenteraient de plus de 1 500 euros. Le coût de production au Royaume-Uni augmenterait également et les analystes du SMMT ont sorti leurs calculettes pour estimer une perte de 5 milliards d’euros liée aux droits de douane sur les voitures.
Bref, le SMMT souhaite des accords intérimaires pour conserver, le temps de terminer les négociations, le statut et les avantages dont profite l’industrie aujourd’hui, notamment le maintien de sa participation au marché unique et à l’union douanière.
Source : SMMT
Source photo : Nissan
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Alors que les négociations sur le Brexit ont officiellement commencé, le SMMT, la fédération des constructeurs automobiles au Royaume-Uni, s’est rappelé au bon souvenir du gouvernement britannique en déclarant ne pas croire à un Brexit en deux ans et souhaiter un accord intérimaire.