Basé sur la plate-forme GA-B de la Yaris Cross, qui a été légèrement revue ici, il propose en effet des dimensions taillées pour l’Europe et pour sa circulation urbaine, avec seulement 4,19 m de long, 1,82 m de large, et 1,54 m de haut. Nous ne sommes pas habitués à voir une Lexus si petite !
Un style qui se veut dynamique mais plus sobre
C’est aussi du côté du design que le LBX surprend, car, tout en proposant une allure dynamique, il s’écarte nettement du style à la serpe et tape à l’œil qui caractérisait les Lexus jusqu'à présent, pour adopter un design plus sobre. Sans doute pour être moins clivant et donc toucher davantage de clients ? Certains diront que, pour le coup, le LBX aura bien du mal à se démarquer de la concurrence et que rien ne ressemble plus à un crossover qu’un autre crossover... Certes, on retrouve toujours une calandre en trapèze, mais la partie supérieure (en trapèze inversée) disparaît pour alléger l’ensemble et elle n’est plus encadrée, tandis que les arêtes sont bien moins vives.
Les blocs optiques sont en L inversés et séparés par une ouverture sous le capot qui donne une sensation de flottement. Les ailes musclées, les épaulements marqués, la ligne de caisse haute, les jantes de 18 pouces et les porte-à-faux court ont pour but de donner à ce crossover un air ramassé et sportif. L’arrière cède à la mode du bandeau lumineux transversal, mais la signature lumineuse se caractérise là aussi par une forme en L inversée. Le lettrage du hayon se charge de compléter l’aspect raffiné du SUV compact. On ne peut s’empêcher néanmoins de trouver des similitudes avec le Smart #1, surtout sur la partie arrière, mais les prises d’air et les évents arrière lui donnent un aspect plus musculeux.
Un intérieur fidèle à l'image de marque Lexus ?
A l’intérieur, le LBX est censé s’éloigner du Yaris Cross pour retrouver un univers Lexus premium. L’intérieur doit faire la part belle aux plastiques moussés, à la personnalisation des garnitures et des cuirs, alors que le taleau de bord se veut intuitif et ergonomique. L’épure est de mise, avec très peu de boutons physiques et le tout est dominé par une instrumentation de 12,3 pouces, et un écran multimédia de 9,8 pouces. Affichage tête haute, feux de route adaptatifs, et purificateur d’air sont en option. Les images ne renvoient cependant pas un effet très premium, la qualité perçue semble tout à fait correcte mais loin d'être renversante, de même que le design global. A vérifier en vrai évidemment.
Forcément, avec un capot assez long pour une taille réduite, quelque chose est à nuancer. Il ne s’agit pas de l’habitabilité, qui semble très correcte, mais du volume de coffre, de 332 litres, qui sera un peu court, en comparaison des 350 L de la DS3 ou des 405L de l’Audi Q2, ses rivales.
Enfin, sous le capot (qui est en alu, histoire de grapiller quelques kilos), le LBX sera hybride avec le 3-cylindres 1,5 litre de la dernière version de la Yaris. Là aussi, du 3 cylindres sur une Lexus, certains n’y auraient pas cru quelques années plus tôt… Il proposera 136 chevaux, avec une version 4 roues motrices également proposée.
Notre avis
Ce Lexus LBX s'éloigne en effet du style "Star Trek" qui a caractérisé Lexus pendant de nombreuses années. Son style à la fois dynamique et en retenu devrait plaire, de même que son intérieur premium, mais la concurrence fait rage et il faudra réussir à exister. L'offre de motorisations est peut-être à ce titre un peu légère face à une partie de la concurrence. A suivre.