L'état pourrait revendre sa participation dans PSA
Face au besoin de recapitaliser EDF et Areva, l’État cherche des fonds. Et la vente d'une partie des 14% du capital de PSA pourrait bien faire partie de l'équation.
Face au besoin de recapitaliser EDF et Areva, l’État cherche des fonds. Et la vente d'une partie des 14% du capital de PSA pourrait bien faire partie de l'équation.
Entré au capital de PSA en 2014 avec une mise de départ de 800 millions d'euros, l’État a réalisé une belle opération. Grâce aux progrès de l'entreprise, l'action a doublé, et les parts détenues par l'APE (Agence des Participations de l’État) pèsent à présent 1,5 milliard. L'idée de vendre cette participation n'est pas une surprise, car dès le départ il avait été souligné qu'elle n'avait pas vocation à s'inscrire dans le long terme.
Profitable économiquement, cette vente s'avère néanmoins compliquée, sur le plan politique. D'une part, l'état ne veut pas donner l'impression qu'il lâche PSA, en voie de guérison, mais pas encore totalement rétabli. La solution pourrait être de vendre en partie, tout en restant au dessus des 10%, ce qui permet de conserver les deux sièges au conseil d'administration.
Restera aussi à négocier avec Dongfeng et la famille Peugeot, deux autres actionnaires à hauteur de 14%. Car si l'Etat peut abaisser librement sa participation, les deux autres ne peuvent l'augmenter sans accord des autres parties. Et la famille Peugeot ne cache pas son envie de remonter sa participation si l'opportunité se présente.
Source : Les Echos
Face au besoin de recapitaliser EDF et Areva, l’État cherche des fonds. Et la vente d'une partie des 14% du capital de PSA pourrait bien faire partie de l'équation.
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