"Il faudra faire des sacrfices", martelait le guignol de Balladur en 1993. C'est un fait, les sous manquent, d'où la nécessité de faire des économies, jusque dans le parc automobile de l'Etat, dont le coût doit baisser de 20 % d'ici 2007. Justement, que paie-t-on pour les voitures de l'administration? 900 millions d'euros, pour 151 000 véhicules (33% d'augmentation en 7 ans). Une goutte d'eau dans le budget de la France, mais à l'heure actuelle, toute économie est bonne à prendre.
Zapping Le Blogauto Essai Mercedes Classe E400E 4MATIC
Particularité de ce parc : il se compose d'autos souvent anciennes, donc polluantes : à la fin 2006, on devra s'être débarrassé des modèles antérieurs à 1996. Autre surprise : son faible taux de diésélisation. Conséquence : l'Etat va "downisizer" ses autos, surtout celles des administrations parisiennes, qui feront la part belle au gasoil. En gros, il va se doter d'ici 3 ans de 600 citadines (Citroën C1, Renault Modus) âprement négociées à - 25%. Autre mesure : le ministère de la Défense va revendre ses 22 000 voitures d'ici 18 mois et en louer 21 000 (location longue durée), pour une économie estimée à 20%.
Les petits malins qui se frottent les mains en pensant réaliser de juteuses affaires en achetant ces autos aux domaines devront changer leur fusil d'épaule. Fini les ventes discount, la rationalisation passe aussi par là : ces modèles seront écoulés avec le contrôle technique, pour un prix supérieur de 40 à 100% à ce qui était pratiqué jusqu'à présent (environ 20% de bénéfice pour l'état).
Mais qu'on se rassure : les ministres ne sont pas concernés par ces restrictions, pas plus que le Chef de l'Etat, qui n'aura pas à troquer sa C6 blindée contre une C1 diesel.
"Il faudra faire des sacrfices", martelait le guignol de Balladur en 1993. C'est un fait, les sous manquent, d'où la nécessité de faire des économies, jusque dans le parc automobile de l'Etat, dont le coût doit baisser de 20 % d'ici 2007. Justement, que paie-t-on pour les voitures de l'administration? 900 millions d'euros, pour 151 000 véhicules (33% d'augmentation en 7 ans). Une goutte d'eau dans le budget de la France, mais à l'heure actuelle, toute économie est bonne à prendre.