Pionnier de la lutte pour les droits des salariés (Renault a été à l’origine de la troisième semaine de congés payés en France en 1956), les employés de l’ex-Régie se battent encore pour préserver certains acquis sociaux. Alors que la direction a annoncé la suppression de certaines lignes de bus permettant aux salariés d’aller à l’usine de Flins, la CGT a organisé cinq débrayages.
Depuis 1952, les salariés Renault de l’usine de Flins bénéficient d’un système de transport en commun privé leur permettant de rejoindre leur lieu de travail. Selon Le Parisien, 38 lignes sur 60 existantes sont amenées à disparaître.
« A l’époque, les employés venaient de loin et peu d’ouvriers possédaient un véhicule, mais autant de lignes ne se justifie plus aujourd’hui », explique la direction dans l’édition du jour. « D’après nos études, notre système de transport est dimensionné pour une entreprise de 10000 personnes, alors qu’il n’y a que 4000 employés sur Flins, dont seulement 860 bénéficient de ce service. »
Les chiffres sont éloquents. Pour chaque voiture sortie des chaines, ce seul système de transport privé coûte 13 euros !
« Ils parlent de coût, mais ils vont nous obliger à prendre nos véhicules personnels, alors qu’ils se vantent de développer l’écologie », répond Ali Kaya, représentant CGT du site de Flins.
Pionnier de la lutte pour les droits des salariés (Renault a été à l’origine de la troisième semaine de congés payés en France en 1956), les employés de l’ex-Régie se battent encore pour préserver certains acquis sociaux. Alors que la direction a annoncé la suppression de certaines lignes de bus permettant aux salariés d’aller à l’usine de Flins, la CGT a organisé cinq débrayages.
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