Les constructeurs japonais pourraient quitter le Royaume-Uni
La présence des constructeurs japonais au Royaume-Uni après le Brexit a été remise en question par l’ambassadeur du Japon, Koji Tsuruoka, après une rencontre Theresa May, Première ministre britannique.
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L’ambassadeur japonais et une délégation de dirigeants d’entreprises japonaises ont rencontré la Première ministre britannique pour plaider la cause de la poursuite de relations commerciales saines entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
Le déroulement de la réunion n’a, bien entendu, pas été rendu public, mais la déclaration de Koji Tsuruoka témoigne de l’ire des entreprises japonaises et notamment constructeurs japonais à qui l’on a garanti par le passé la conservation d’un accès au marché unique.
L’ambassadeur japonais a été clair. Si des accords commerciaux favorables entre le Royaume-Uni et l’UE n’étaient pas conclus pour l’après le Brexit, les entreprises japonaises quitteraient probablement le Royaume-Uni.
Les constructeurs japonais emploient plusieurs milliers de salariés, 7 000 dans l’usine Nissan de Sunderland, 3 000 chez Honda à Swindon et 3 000 chez Toyota dans les usines de Burnaston et Deeside. Ces chiffres ne prennent pas en compte les équipementiers et sous-traitants travaillant aux côtés de ces usines.
Cette déclaration intervient au même que la fuite de rapports secrets sur l’impact industriel du Brexit. On y apprend que la production automobile verrait ses coûts augmenter jusqu’à 13 % en cas de sortie du marché unique.
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La présence des constructeurs japonais au Royaume-Uni après le Brexit a été remise en question par l’ambassadeur du Japon, Koji Tsuruoka, après une rencontre Theresa May, Première ministre britannique.