"C'est un échec". Ces mots, ce sont ceux de Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, qui a dressé jeudi dernier le bilan du permis à 1 euro. Lancée en octobre 2005, l'expérience devait en effet permettre à 160.000 jeunes, de 16 à 25 ans, de bénéficier d'un prêt à taux zéro accordé sans conditions de ressources pour payer leur petit carton rose. Mais au final, "seules" 80.000 personnes en profiteront et essentiellement des jeunes issus de milieux favorisés alors que la mesure ciblait plutôt des milieux plus modestes où la tentation de conduire sans permis est souvent plus grande.Pour remplacer le permis à 1 euro, le secrétaire d'Etat chargé des Transports a donc proposé deux réformes : la généralisation de l'expérience menée par la ville de Carcassonne, qui propose aux jeunes des travaux d'intérêt général en échange d'heures de conduite. La seconde proposition concerne les prêts classiques pour lesquels l'Etat, via la Caisse des dépôts et consignations, pourrait remplacer les banques dans le rôle de l'organisme prêteur car ces structures privées renâclent parfois à faire confiance aux jeunes conducteurs. Selon la Sécurité routière, 35.000 jeunes circuleraient aujourd'hui sans permis en raison, notamment, du coût excessif de la formation...
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"C'est un échec". Ces mots, ce sont ceux de Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, qui a dressé jeudi dernier le bilan du permis à 1 euro. Lancée en octobre 2005, l'expérience devait en effet permettre à 160.000 jeunes, de 16 à 25 ans, de bénéficier d'un prêt à taux zéro accordé sans conditions de ressources pour payer leur petit carton rose. Mais au final, "seules" 80.000 personnes en profiteront et essentiellement des jeunes issus de milieux favorisés alors que la mesure ciblait plutôt des milieux plus modestes où la tentation de conduire sans permis est souvent plus grande.Pour remplacer le permis à 1 euro, le secrétaire d'Etat chargé des Transports a donc proposé deux réformes : la généralisation de l'expérience menée par la ville de Carcassonne, qui propose aux jeunes des travaux d'intérêt général en échange d'heures de conduite. La seconde proposition concerne les prêts classiques pour lesquels l'Etat, via la Caisse des dépôts et consignations, pourrait remplacer les banques dans le rôle de l'organisme prêteur car ces structures privées renâclent parfois à faire confiance aux jeunes conducteurs. Selon la Sécurité routière, 35.000 jeunes circuleraient aujourd'hui sans permis en raison, notamment, du coût excessif de la formation...
"C'est un échec". Ces mots, ce sont ceux de Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, qui a dressé jeudi dernier le bilan du permis à 1 euro. Lancée en octobre 2005, l'expérience devait en effet permettre à 160.000 jeunes, de 16 à 25 ans, de bénéficier d'un prêt à taux zéro accordé sans conditions de ressources pour payer leur petit carton rose. Mais au final, "seules" 80.000 personnes en profiteront et essentiellement des jeunes issus de milieux favorisés alors que la mesure ciblait plutôt des milieux plus modestes où la tentation de conduire sans permis est souvent plus grande.Pour remplacer le permis à 1 euro, le secrétaire d'Etat chargé des Transports a donc proposé deux réformes : la généralisation de l'expérience menée par la ville de Carcassonne, qui propose aux jeunes des travaux d'intérêt général en échange d'heures de conduite. La seconde proposition concerne les prêts classiques pour lesquels l'Etat, via la Caisse des dépôts et consignations, pourrait remplacer les banques dans le rôle de l'organisme prêteur car ces structures privées renâclent parfois à faire confiance aux jeunes conducteurs. Selon la Sécurité routière, 35.000 jeunes circuleraient aujourd'hui sans permis en raison, notamment, du coût excessif de la formation...