En dehors de la compétition proprement dite, Le Mans Classic Japan était aussi l'occasion de voir et d'entendre de près des autos trop récentes pour être éligibles mais qui sont déjà des classiques. Porsche, qui soigne ses clients japonais, avait dépêché du musée quatre voitures : la 356 SL du Mans 1951, qui avait eu les honneurs du blog auto lors de sa présence à Motegi il y a deux semaines, une Carrera RSR de 1973 qui annonçait la série toujours plus puissante et rapide des RSR, 934 et 935, une 962C de 1987, sans doute la plus efficace machine à gagner produite par la firme de Stuttgart, et la plus récente, la 911 GT1 qui remporta Le Mans en 1998.
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En dehors de la compétition proprement dite, Le Mans Classic Japan était aussi l'occasion de voir et d'entendre de près des autos trop récentes pour être éligibles mais qui sont déjà des classiques. Porsche, qui soigne ses clients japonais, avait dépêché du musée quatre voitures : la 356 SL du Mans 1951, qui avait eu les honneurs du blog auto lors de sa présence à Motegi il y a deux semaines, une Carrera RSR de 1973 qui annonçait la série toujours plus puissante et rapide des RSR, 934 et 935, une 962C de 1987, sans doute la plus efficace machine à gagner produite par la firme de Stuttgart, et la plus récente, la 911 GT1 qui remporta Le Mans en 1998.
En piste avec ces voitures d'usine on retrouvait une McLaren F1 GTR, qui a perdu ses couleurs Gulf mais pas le bruit spectaculaire de son V12 BMW, concurrencé par un autre moteur hurlant, celui rotatif de la Mazda 787.
Autre série de très belles voitures, l'incroyable échantillon de la collection de Monsieur Okamoto (photo), un des grands collectionneurs japonais de Ferrari dont il possède de nombreux modèles rares, y compris quelques F1 récentes qu'il n'hésite pas à piloter pour le plaisir quand il en a l'occasion. Il était présent avec une FXX, une F40 LM, une McLaren F1 et deux millésimes de la rarissime Mercedes CLK GTR, dont un qu'il conduisit en piste. Très détendu, assis sur une chaise pliante à côté de ses trésors, il était tout disposé à répondre aux questions des badauds quand ceux-ci pouvaient parler après s'être remis du choc de la découverte. C'est ainsi que j'apprenais que la FXX allait bientôt prendre le chemin de l'Italie pour s'y voir appliquer l'evolution package, dont Monsieur Okamoto est assez fier d'avoir contribué à l'élaboration via sa participation aux séances d'essais organisées pour les cinq FXX au Japon, que la F40 était une des 17 F40 LM originales développées par Michelotto pour Ferrari, que la CLK GTR a des portes en ailes de mouette tandis que la CLK LM les a en élytres (avec démonstration à la clé), et que, selon Monsieur Okamoto, la FXX est plus rapide que la Maserati MC12 Corsa. Bref, le genre de conversation qu'on aimerait bien avoir plus souvent.
En dehors de la compétition proprement dite, Le Mans Classic Japan était aussi l'occasion de voir et d'entendre de près des autos trop récentes pour être éligibles mais qui sont déjà des classiques. Porsche, qui soigne ses clients japonais, avait dépêché du musée quatre voitures : la 356 SL du Mans 1951, qui avait eu les honneurs du blog auto lors de sa présence à Motegi il y a deux semaines, une Carrera RSR de 1973 qui annonçait la série toujours plus puissante et rapide des RSR, 934 et 935, une 962C de 1987, sans doute la plus efficace machine à gagner produite par la firme de Stuttgart, et la plus récente, la 911 GT1 qui remporta Le Mans en 1998.
