Jaguar et Land Rover emploient actuellement 15 000 salariés au Royaume-Uni. Jaguar et Land Rover peinent en ces temps de crise (plans sociaux, chômage technique, ventes en berne). Jaguar et Land Rover sous le giron de Tata cherchent des liquidités financières. L'appel du pied lancé aux autorités politiques aurait, à première vue, convaincu ces dernières d'un soutien pécuniaire. Jaguar et Land Rover traverseraient ainsi mieux la crise.

Certes à court terme. Mais à moyen et long terme ? L'avenir le mettra en lumière si la crise ne décroît que peu ou pas. Espérons évidemment l'inverse. Bref. Peter Mandelson, ministre du commerce britannique, se penche comme ses homologues européens sur la santé de ses constructeurs. Enfin les siens plus vraiment depuis le passage US puis l'achat indien. Disons donc sur les emblématiques constructeurs au passé du terroir toujours présents sur le sol de la Perfide Albion et employant des citoyens du pays.

Le ministre donc travaillerait à un soutien financier aux divers constructeurs. La situation préoccupante de Jaguar et Land Rover le pousserait à étudier ce dernier cas avec davantage d'attention. "J'ai en effet des discussions avec les responsables de Jaguar/Land Rover qui me soutiennent être dans une posture délicate", a déclaré Peter Mandelson. Et de poursuivre : "Si on considère que ce sont des difficultés à court terme ou que ce sont des soucis plus profonds pouvant se traduire à long terme, nous aviserons quelles mesures prendre et dans quel sens".

A court terme ? Tata Motors réclame une enveloppe d'environ un milliard de livres Sterling soit approximativement un milliard deux cents millions d'euros.

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Source : AFP.