Au détour d'une rue, une Fiat 126 bis apparait. Le modèle, mal-aimé et décimé par les primes à la casse, est déjà plutôt rare. En s'approchant, on distingue la peinture rouge pétante, les jantes façon Uno Turbo, les longues portées S.E.V. Marchal et le "5" sur les portes. Une 126 "tuning" ? Ca, c'est fun ! Puis le "G" sur les jantes apparait. C'est donc une 126 bis Giannini. On passe de la curiosité à la rareté.
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Au détour d'une rue, une Fiat 126 bis apparait. Le modèle, mal-aimé et décimé par les primes à la casse, est déjà plutôt rare. En s'approchant, on distingue la peinture rouge pétante, les jantes façon Uno Turbo, les longues portées S.E.V. Marchal et le "5" sur les portes. Une 126 "tuning" ? Ca, c'est fun ! Puis le "G" sur les jantes apparait. C'est donc une 126 bis Giannini. On passe de la curiosité à la rareté.
Fin 1972, Fiat décida que la 500 a fait son temps... Du moins, esthétiquement. Car le constructeur pensait que les clients n'étaient pas encore mûre pour une micro-citadine traction. Autobianchi devait défricher le terrain avec l'A112. Fiat, lui, relookait la 500 dans un style "caisse carrée" typique des seventies. C'est la 126. En terme de technologie, d'habitabilité, de performances et de finition, elle était déjà démodée. Mais le tarif était très serré : quasiment la moitié de celui de la première R5 ! Ce tarif imbattable lui permit de résister à l'arrivée des productions d'Europe de l'est. Elle survécu également au lancement de la Panda. Notez qu'elle était également produite en Autriche (chez Steyr-Puch) et en Pologne (par FSM/Polski-Fiat.) La "Maluch" fut la première voiture de nombreux Polonais. Il y eu même une équipe officielle en championnat d'Europe des rallyes ! Et lorsque le gouvernement communiste fut à court de liquidité, la 126P (comme Pologne) fut exportée jusqu'en Chine et en Corée du Nord.
La 126 évolua en 126 bis. Néanmoins, à l'instar des Mini, R4 et autres 2cv, c'était un anachronisme dont le constructeur voulait se débarrasser. Les nouvelles normes antipollution de 1993 tombèrent à point. Et la 126 bis de disparaitre au profit de la Cinquecento.
1993, c'était aussi l'année de la "Baladurette". La 126 avait logiquement les mêmes défauts que la 500... Mais là où le Fiatou s'en sort grâce à sa bonne bouille, la ligne de la Maluch a très, très mal vieilli.
Ici, on a donc affaire à une version Giannini. Avec Abarth, les deux frères ont longtemps été LES spécialistes transalpins de la Fiat survitaminée. En 1961, Attilio se spécialisa dans le prototypage, tandis que Domenico joua les accessoiristes. L'aventure d'Attilio fit long feu. Domenico obtint un certain succès en vendant des culasses pour 500. Hélas, il mourut en 1971. Volfango Polverelli repris l'entreprise et il sut tourner la page des 500. Malheureusement, il décéda lui aussi, en 1984. L'entreprise vivota ensuite.
En bon préparateur de la vieille école, Giannini a longtemps proposé un travail à la carte. Pour la 126, il proposait un gonflage du 700cm3 à 35ch, voir un réalésage à 41ch. Un sacré progrès par rapport aux 26ch d'origine. Visuellement, elles étaient identiques.
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Au détour d'une rue, une Fiat 126 bis apparait. Le modèle, mal-aimé et décimé par les primes à la casse, est déjà plutôt rare. En s'approchant, on distingue la peinture rouge pétante, les jantes façon Uno Turbo, les longues portées S.E.V. Marchal et le "5" sur les portes. Une 126 "tuning" ? Ca, c'est fun ! Puis le "G" sur les jantes apparait. C'est donc une 126 bis Giannini. On passe de la curiosité à la rareté.