Le Land Rover Defender est une icône. Présent depuis toujours (1947), modernisé au cours du temps avec une telle parcimonie qu'il faut être spécialiste pour détecter les différences entre le premier et le nouveau modèle, il est toujours à la hauteur de la tâche qu'on lui confie, quelle qu'elle soit, et jouit d'une indécrottable image bouseuse qui fait sa noblesse et le G-Wagen (qui ne mérite pas ça) et plombe de plus en plus son cousin le Range Rover. Mais que faire avec une icône ? Le directeur de Land Rover en Grande Bretagne a confié ses états d'âme à Auto Express.
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Le Land Rover Defender est une icône. Présent depuis toujours (1947), modernisé au cours du temps avec une telle parcimonie qu'il faut être spécialiste pour détecter les différences entre le premier et le nouveau modèle, il est toujours à la hauteur de la tâche qu'on lui confie, quelle qu'elle soit, et jouit d'une indécrottable image bouseuse qui fait sa noblesse et l'a toujours protégé de la récup' douchebag qui a ruiné le Hummer et de la clientèle de gangsters/joueurs de foot/parvenus qui menace perpétuellement le G-Wagen (qui ne mérite pas ça) et plombe de plus en plus son cousin le Range Rover. Mais que faire avec une icône ? Le directeur de Land Rover en Grande Bretagne a confié ses états d'âme à Auto Express.
Land Rover voudrait bien élargir le marché de son cheval de trait au-delà des professionnels à bottes en caoutchouc et de la noblesse britannique. Pour cela il faudrait rendre le Defender un petit peu plus accueillant. L'utilisation de la plateforme du Discovery, partagée avec le Range Rover Sport, est envisagée, mais pose des problèmes de coût sans même évoquer le risque d'émasculation. Le fond du problème est que le Defender, dans sa définition immuable, est tellement inscrit dans le paysage qu'il est extrêmement difficile de toucher à cette formule magique sans risquer de rater son successeur, ce qui serait un crime au regard l'histoire dont aucun responsable de Land Rover ne veut porter pour l'éternité le sceau de l'infamie accroché à son nom.
Restent deux autres hypothèses. L'une consisterait à changer une fois de plus la motorisation pour l'amener à respecter la future norme Euro 6 en gardant le reste de la voiture tel quel. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Le marché du Defender est très spécifique et la dure loi des chiffres des comptables sans coeur pourrait amener Land Rover à tout simplement, accrochons-nous, tuer le Defender, même si Colin Green, l'homme de Land Rover cité par Auto Express, préfère l'euphémisme "abandonner ce secteur du marché".
Amoureux du Landy, pas encore de raisons de s'alarmer, mais le temps de la vigilance est venu.
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Le Land Rover Defender est une icône. Présent depuis toujours (1947), modernisé au cours du temps avec une telle parcimonie qu'il faut être spécialiste pour détecter les différences entre le premier et le nouveau modèle, il est toujours à la hauteur de la tâche qu'on lui confie, quelle qu'elle soit, et jouit d'une indécrottable image bouseuse qui fait sa noblesse et le G-Wagen (qui ne mérite pas ça) et plombe de plus en plus son cousin le Range Rover. Mais que faire avec une icône ? Le directeur de Land Rover en Grande Bretagne a confié ses états d'âme à Auto Express.