par Pierre-Laurent Ribault

La Dodge La Femme

Et ce n'est pas une note de plus sur les courbes genevoises mais une fascinante découverte faite lors d'une errance sur la toile : Dodge, que Chrysler veut faire valoir de nos jours comme la marque du Macho Macho Man, a dans son passé des souvenirs d'une toute autre couleur, fuschia en l'occurrence : la Dodge La Femme, version très particulière de la Dodge Custom Royal qui a fait carrière aux Etats-Unis en 1955 et 1956. Une offre faite à la gent féminine huppée de l'Amérique, et pas sur le mode station wagon utilitariste pour convoyer la descendance d'école en club de softball et l'épicerie du supermarché à la cuisine, fonction implicite du SUV moderne. Non, plutôt la tentative un peu naïve d'une industrie foncièrement masculine d'en appeler au sens du style de ces dames, comme le montre le nom en français dans le texte qui exsude la sophistication et l'élégance supposée de la vieille Europe.

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Et ce n'est pas une note de plus sur les courbes genevoises mais une fascinante découverte faite lors d'une errance sur la toile : Dodge, que Chrysler veut faire valoir de nos jours comme la marque du Macho Macho Man, a dans son passé des souvenirs d'une toute autre couleur, fuschia en l'occurrence : la Dodge La Femme, version très particulière de la Dodge Custom Royal qui a fait carrière aux Etats-Unis en 1955 et 1956. Une offre faite à la gent féminine huppée de l'Amérique, et pas sur le mode station wagon utilitariste pour convoyer la descendance d'école en club de softball et l'épicerie du supermarché à la cuisine, fonction implicite du SUV moderne. Non, plutôt la tentative un peu naïve d'une industrie foncièrement masculine d'en appeler au sens du style de ces dames, comme le montre le nom en français dans le texte qui exsude la sophistication et l'élégance supposée de la vieille Europe.

La voiture se distingue de sa consoeur asexuée par le choix des teintes, des variations associant blanc et divers tons de rose, qu'on retrouve à l'intérieur coordonnés au tissu jacquard spécialement utilisé pour le revêtement des sièges. Pas de rangements astucieux dans les recoins comme on nous en rebat les oreilles de nos jours, les dimensions généreuses de l'automobile US de l'époque rendant ces préoccupations inutiles. Par contre, deux bacs sont fixés au dos des sièges avants, pour accueillir le sac à main, l'imperméable, le chapeau et le parapluie spécialement créés pour l'occasion et livrés avec la voiture.

Dodge écoula 2500 exemplaires environ en deux ans et s'arrêta là, mais cela n'a pas empêché d'autres constructeurs de tenter la même approche au cours des années, même si le constructeur au bélier préfère s'en remettre aux hommes pour son avenir immédiat. Nous reste de cette étonnante mais courte épopée quelques exemplaires chouchoutés par leurs propriétaires et le matériel publicitaire de l'époque, une série de merveilleuses gravures de mode. Pour plus d'informations, voir l'excellent site de référence www.dodgelafemme.com tout entier consacré par son auteur, propriétaire d'un exemplaire immaculé, à cette voiture. C'est avec son aimable autorisation que je lui emprunte les photos qui illustrent cette note.

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Et ce n'est pas une note de plus sur les courbes genevoises mais une fascinante découverte faite lors d'une errance sur la toile : Dodge, que Chrysler veut faire valoir de nos jours comme la marque du Macho Macho Man, a dans son passé des souvenirs d'une toute autre couleur, fuschia en l'occurrence : la Dodge La Femme, version très particulière de la Dodge Custom Royal qui a fait carrière aux Etats-Unis en 1955 et 1956. Une offre faite à la gent féminine huppée de l'Amérique, et pas sur le mode station wagon utilitariste pour convoyer la descendance d'école en club de softball et l'épicerie du supermarché à la cuisine, fonction implicite du SUV moderne. Non, plutôt la tentative un peu naïve d'une industrie foncièrement masculine d'en appeler au sens du style de ces dames, comme le montre le nom en français dans le texte qui exsude la sophistication et l'élégance supposée de la vieille Europe.

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