La poursuite et l'intensification des manifestations des paysans réclamant plus d'espèces sonnantes et trébuchantes suite à l'implantation du site industriel produisant la Nano sur leurs terres ont conduit les dirigeants indiens à fermer sine die le complexe. L'assemblage de la microcar de série la moins chère du monde prend donc du plomb dans l'aile. Et Ratan Tata de prévoir sérieusement de nouveau à une délocalisation de la production.
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La poursuite et l'intensification des manifestations des paysans réclamant plus d'espèces sonnantes et trébuchantes suite à l'implantation du site industriel produisant la Nano sur leurs terres ont conduit les dirigeants indiens à fermer sine die le complexe. L'assemblage de la microcar de série la moins chère du monde prend donc du plomb dans l'aile. Et Ratan Tata de prévoir sérieusement de nouveau à une délocalisation de la production.
L'aggravation du mouvement actuel des paysans aura-t-il raison de la date de lancement officiel de la Nano sur le marché ? On peut l'imaginer l'affaire n'étant pas près de se régler en l'espace de quelques jours (les revendications remontent à pratiquement deux ans sans que les parties concernées n'aient réussi à trouver un terrain d'entente).
La production sur le site de Singur a officielment été arrêtée en fin de semaine dernière. "L'usine ne peut pas fonctionner correctement dans les conditions actuelles" a précisé un porte-parole du groupe.
Même si Tata a investi plus de 350 millions de dollars dans la construction de l'ensemble, une délocalisation vers d'autres sites de la firme en Inde surgit de nouveau en cas de poursuite du conflit à Singur. Le ministre du Bengale occidental s'est déclaré "attristé de la situation ne comprenant pas l'irresponsabilité des opposants". Il devrait avec ses collaborateurs jouer le rôle d'intermédiaire pour tenter de désamorcer une crise profondément enracinée.
La poursuite et l'intensification des manifestations des paysans réclamant plus d'espèces sonnantes et trébuchantes suite à l'implantation du site industriel produisant la Nano sur leurs terres ont conduit les dirigeants indiens à fermer sine die le complexe. L'assemblage de la microcar de série la moins chère du monde prend donc du plomb dans l'aile. Et Ratan Tata de prévoir sérieusement de nouveau à une délocalisation de la production.