La Mini nouvelle est arrivée
18 novembre, le grand jour est arrivé pour la Mini, qui célèbre sa quatrième génération. Une nouvelle Mini qui change tout mais qui ne change rien, et qui entend bien devenir la référence du segment.
18 novembre, le grand jour est arrivé pour la Mini, qui célèbre sa quatrième génération. Une nouvelle Mini qui change tout mais qui ne change rien, et qui entend bien devenir la référence du segment.
La quatrième génération de Mini a donc été dévoilée, et sa production a démarré aujourd'hui même, et elle sera commercialisée au printemps prochain. Une nouvelle génération qui change tout, ou presque. Car son style semble se contenter d'évoluer par petites touches de détail : une retouche à la calandre, quelques LED par-ci par-là... En réalité les modifications sont bien plus importantes, à commencer par les dimensions. De moins en moins Mini, elle prend 98 mm de long pour atteindre 3821 mm (3850 pour la Cooper S). Plus large (1727 mm), plus haute (1414 mm) elle reçoit aussi un empattement plus long (2495 mm). La Mini vient ainsi s'inscrire pleinement dans le segment B et non plus dans une zone intermédiaire entre A et B.
Plus grande, la Mini se fait aussi plus technologique, en apportant quelques nouveaux équipements dans le segment : amortissement piloté, phares 100% LED, affichage tête haute sur lame transparente, capot actif, régulateur de vitesse (par caméra), lecture de panneaux de signalisation, assistant de feux de route, capot actif... On retrouve aussi les alertes de risque de collision avec freinage automatique ou un système de stationnement semi-automatisé. Elle profite ici du fait que sa plateforme UKL1 sera prochainement partagée avec des modèles BMW (prochaines Série 1, X1, monospace Active Tourer...) et pose aussi de façon plus franche les bases de son côté "premium.
Un aspect qui semble aussi se renforcer à l'intérieur. Au vu des détails la volonté d'améliorer la qualité perçue est claire, tout comme celle de corriger les défauts. Matériaux plus flatteurs, ergonomie repensée, modularité plus soignée. Sans changer le design. Ainsi, l'affichage de la vitesse a beau passer face au conducteur, le grand cadran central est préservé, mais exploité de façon différente. Il est à présent ceinturé d'un anneau lumineux (six couleurs) qui donne un retour d'information sur la conduite (aide au stationnement par exemple) ou de l'utilisation de la nouvelle commande centrale, forcément plus pratique. L'écran peut atteindre 8,8 pouces et l'ergonomie générale du système est directement issue du iDrive BMW.
Les commandes par boutons basculants sont préservées. Les commandes de vitres sont implantées de façon classique sur les panneaux de portes, et pour compenser le démarrage s'opère via un bouton basculant rouge au centre, avec fonction de démarrage mains libres.
L'augmentation des dimensions extérieures ne profite pas qu'aux résultats des crash-tests EuroNCAP. Les occupants se sentiront aussi plus à l'aise, et leurs bagages aussi. La Mini affiche à présent un volume de coffre décent de 211 litres (+51). Qui se voit en outre rendu modulable avec un dossier de banquette arrière fractionné de façon asymétrique, et à inclinaison réglable.
La rayon mécanique est forcément attendu, car cette Mini inaugure la nouvelle générations de moteurs 3 et 4 cylindres BMW. La Cooper opère à présent sur 3 cylindres, avec 100 kW / 136 ch et 220 Nm (overboost de 230 Nm) de son 1,5l Turbo. Des valeurs qui lui autorisent un 0 à 100 en 7"9 et une vitesse maximale de 210 km/h. La consommation est annoncée entre 4,5 et 4,6 l/100 km (105 à 107 g/km). Ceci avec la boîte manuelle. Comptez 7"8, 210 km/h, 4,7 à 4,8 l/100 km et 109 à 112 g/km avec la boîte automatique à 6 rapports. La Cooper S conserve un 4 cylindres, de 2,0l. 141 kW / 192 ch et 280 Nm pour elle (overboost de 300 Nm) : 6"8 de 0 à 100 km/ (6"7 en auto), 235 km/h (233), 5,7 à 5,8 l/100 km (5,2 à 5,4), 133 à 136 g/km (122 à 125).
Le diesel passe lui aussi à la nouvelle génération. La Cooper D reçoit le nouveau 3 cylindres 1,5l : 85 kW / 116 ch et 270 Nm, pour un 0 à 100 km/h en 9"2 (idem en boîte auto), une vitesse maximale de 205 km/h (204) et une consommation de 3,5 à 3,6 l/100 km en fonction de la monte pneumatique (3,7 à 3,8 en auto). Soit des émissions de CO2 de 92 à 95 g/km (98 à 99). Ultérieurement, la gamme sera complétée par une One, une One D et une Cooper SD. Plus bien entendu la John Cooper Works.
Boîte manuelle 6 rapports pour tout le monde, ou automatique à 6 rapports en option. Stop&Start également pour tout le monde, et en option une boîte automatique "sport" avec palettes au volant). La boîte automatique sera le cas échéant interconnectée au système de navigation pour anticiper les changements de rapports en fonction du profil de la route.
Cette boîte permet aussi un mode "roue libre" lorsque l'on a choisi le mode "Green" dans la sélection Mini Driving, qui propose par ailleurs "Mid" (par défaut) et "Sport". Des modes qui interviennent sur la réponse de l'accélérateur, la sonorité du moteur, mais aussi la commande de la boîte automatique, l'éclairage d'ambiance ou l’amortissement pilotés selon le choix des options.
[zenphotopress album=15584 sort=random number=12]
Source : Mini
18 novembre, le grand jour est arrivé pour la Mini, qui célèbre sa quatrième génération. Une nouvelle Mini qui change tout mais qui ne change rien, et qui entend bien devenir la référence du segment.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.