Pour se relancer dans le segment du haut de gamme (segment E), après l'échec de la Thesis, Lancia s'appuie donc sur la base reconnue de la Chrysler 300. Une base saine, qui a déjà prouvé dans sa précédente génération qu'elle pouvait aussi séduire une certaine clientèle Européenne.
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Pour se relancer dans le segment du haut de gamme (segment E), après l'échec de la Thesis, Lancia s'appuie donc sur la base reconnue de la Chrysler 300. Une base saine, qui a déjà prouvé dans sa précédente génération qu'elle pouvait aussi séduire une certaine clientèle Européenne.
On pourra débattre durant de longues heures des origines de la Lancia Thema. Reprenant l'appellation de la dernière berline de la marque ayant rencontré le succès sur le segment, elle n'a certes pas des origines très italiennes. Les photos officielles saisies en Toscane ne pourront que difficilement la faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Cela dit, la Chrysler 300 ne cherche pas vraiment à se cacher derrière ce blason italien ne démérite pas dans le paysage automobile, ni dans le segment. Qu'il s'agisse de son style, de sa qualité de finition en très net progrès, de ses équipements ou même de ses motorisations V6 3,6l essence ou V6 3,0l diesel.
Le V6 essence n'est autre que le dernier né des moteurs Chrysler, le Pentastar de 3,6l de cylindrée, produisant 286 ch à 6350 tr/min et 340 Nm à 4650 tr/min. Il est associé à une boîte automatique à 8 rapports ZF (que l'on trouve dans nombre de modèles de haut de gamme allemands...). Les émissions de CO2 sont annoncées à 219 g/km. Le diesel trouvera sans doute plus d'acquéreurs. Il s'agit du V6 3,0l VM Motori (un peu de sang italien donc) proposé en versions 190 ch / 440 Nm ou 239 ch / 550 Nm. Dans les deux cas avec une boîte automatique ne comptant plus que 5 rapports, pour une consommation en cycle mixte de 7,1 l/100 km, soit 185 g/km de CO2 à prendre en compte pour un malus de 1.300€ dès le 1er janvier prochain (2.300€ pour le V6 essence). Notons l'ironie de l'histoire, puisque ce V6 diesel qui sert maintenant à propulser des Chrysler avait été à l'origine commandité par GM durant le court mariage GM / Fiat, et fait à présent cruellement défaut à la carrière Européenne des Cadillac qui devaient en disposer...
Deux versions sont proposées, Platinum et Executive. Cette dernière reçoit en supplément le régulateur de vitesse adaptatif (classique sur Platinum), la détection d'angles morts ou le dispositif de pré-crash, le toit ouvrant panoramique, l'intérieur bi-ton, la planche de bord habillée de cuir, une installation audio plus puissante, le système de navigation Garmin...
Le V6 essence ne pourra disposer que de la variante la mieux équipée Executive, pour 50.900€. Le deisel débute avec le V6 de 190 ch en version Platinum pour 43.900€. Comptez 3.000 de plus pour ajouter les 49 ch du V6 diesel le plus puissant (toujours en Platinum), qui sera par ailleurs facturé au même tarif que le V6 essence dans sa déclinaison Executive.
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http://www.youtube.com/watch?v=ukx0Q2TQJKc
Source : Lancia
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Pour se relancer dans le segment du haut de gamme (segment E), après l'échec de la Thesis, Lancia s'appuie donc sur la base reconnue de la Chrysler 300. Une base saine, qui a déjà prouvé dans sa précédente génération qu'elle pouvait aussi séduire une certaine clientèle Européenne.