La Bizzarrini Giotto à moteur V12 se montre
Une nouvelle supercar se montre, puisant là encore dans le passé prestigieux d'une marque italienne révolue, Bizzarrini.
Une nouvelle supercar se montre, puisant là encore dans le passé prestigieux d'une marque italienne révolue, Bizzarrini.
En mai dernier nous quittait Giotto Bizzarrini, illustre ingénieur qui avait travaillé sur la 250 GTO avant de collaborer avec Lamborghini puis de finalement créer sa propre marque, qui produisit dans les années 60 la belle 5300 GT Strada.
Lancé il y a quelques années, le projet Giotto, auquel avait été associé d’ailleurs le regretté ingénieur, a été présenté par la nouvelle entreprise ayant acquis les droits de Bizzarrini, une entité basée au Royaume-Uni avec des fons du Koweït. La nostalgie bat en effet son plein dans l’automobile de prestige. Quand ce ne sont pas les constructeurs eux-mêmes qui rendent hommage à leur propre histoire, à l’instar d’Alfa Romeo qui vient de dévoiler la Nuova 33 Stradale, de nombreux artisans y vont de leur réinterprétation ou de leur replica. Ces dernières années, les projets ont été légion, notamment en Italie, avec l’Ares Progetto Uno, la MAT Stratos, la Kimera EVO37 et d’autres encore.
Le design de cette Giotto est signé du bureau GFG, dirigé par le grand Giorgietto Giugiaro et son fils Fabrizio. La Giotto adopte un style résolument futuriste et radical, avec un avant typé sport-protos, caractérisé par un séparateur avant carbone, une ligne de capot en flèche, des optiques effilés façon Pininfarina, incrustés dans des courbes partant du museau pointu du bolide et allant vers les passages de roues eux-mêmes proéminents. Le vitrage est disposé de façon cockpit, avec un design qui rappelle celui vu sur la Zeruno ou encore que l’on voit chez Koenigsegg.
La patte Giugiaro se retrouve dans les lignes tendues, les volumes généreux. Les flancs sont creusés et se prolongent par une grande prise d’air qui ouvre le passage de roue arrière musclé, comme sur la 5300 GT. Car, en effet, quelques clins d’œil stylistiques se sont glissés ça et là : les deux évents proéminents du capot, les phares LED qui entourent l'insigne Bizzarrini proéminent monté au centre, tout comme il était encadré sur la Strada, la découpe du pilier B triangulaire et de la lunette arrière.
Côté moteur, la Giotto embarque un V12. Certes, la Strada GT des années 60 roulait en V8 Chevrolet, mais Bizzarini est resté célèbre pour avoir conçu le fameux premier V12 Lamborghini. Mais ce V12 là n’a pas d’ADN du taureau, car il a été conçu par le célèbre motoriste britannique Cosworth avec une cylindrée de 6626cc très exactement, qui fait écho à la date de naissance de feu Bizzarrini, le 6 juin 1926. La puissance n’a cependant pas été dévoilée.
Il faudra sans doute attendre encore un peu pour la voir, d’autant qu’aucun visuel ne montre l’intérieur.
La Bizzarrini Giotto avance, avec désormais des visuels plus précis de l'hypercar dessinée par le studio de Giugiaro. La Giotto embarque un V12 atmosphérique, en clin d'oeil au V12 conçu par Bizzarrini pour Lamborghini, ainsi qu'un design agressif au croisement de la supercar futuriste et du sport-prototype.
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