Iran : PSA veut revenir encore plus fort
PSA avait fini par céder aux demandes américaines en 2012 et avait cessé d'approvisionner directement Iran Khodro en voiture en pièces détachées, PSA devrait encore plus s'impliquer dans le pays.
PSA avait fini par céder aux demandes américaines en 2012 et avait cessé d'approvisionner directement Iran Khodro en voiture en pièces détachées, PSA devrait encore plus s'impliquer dans le pays.
PSA avait fini par céder aux demandes américaines en 2012 et avait cessé d'approvisionner directement Iran Khodro en voiture en pièces détachées, mais suite à l'accord sur le nucléaire iranien, le business va pouvoir reprendre ses droits et PSA devrait encore plus s'impliquer dans le pays.
Evidemment PSA n'est pas le seul dans les starting-blocks puisque les historiques comme Renault mais aussi des "petits nouveaux" aux dents longues (Ford, VW, certains constructeurs chinois, etc.) fourbissent aussi leurs armes. Mais PSA a pour lui d'avoir été longtemps le leader du marché iranien avec plus de 500 000 voitures vendues par an (des 206 et 405 remodelées) et d'avoir même continué à approvisionner Iran Khodro en pièces détachées via des intermédiaires (encore près de 350 000 Peugeot ont été vendues l'an dernier dans la République Islamique soit 30% de parts de marché).
Toutefois, PSA ne veut pas retrouver la situation passée (PSA fournissait des véhicules en pièces détachées, assemblés localement par Iran Khodro pour son marché intérieur), PSA veut aller plus loin et s'impliquer plus avant avec Iran Khodro. A la clé il y a le marché iranien (80 millions d'habitants environ) en forte demande, mais aussi les marchés frontaliers de l'Iran. Ainsi, on pourrait donc voir des Peugeot plus récentes être assemblées par une entreprise commune PSA-Iran Khodro avec pour but de surpasser les plus de 500 000 unités par an. "Le projet (de co-entreprise) permettra un saut générationnel" confirme Jean-Christophe Quemard, le patron de PSA en Afrique et au Moyen-Orient.
Pour "forcer" la main des constructeurs à passer par un partenaire local, l'Iran met de fortes taxes à l'importation des véhicules finis. Evidemment la fourniture de véhicules en pièces détachées est moins lucrative que de les assembler soit même ou d'importer les véhicules, mais les revenus de PSA sur les ventes étaient tout de même estimés à plus de 120 millions d'euros par an et faisait travailler la partie logistique en France. PSA ne peut pas faire l'impasse sur une telle manne financière.
Le marché iranien est estimé entre 1,5 et 2 millions d'unités par an. Autant dire qu'il attire les convoitises et devrait être à court terme un nouvel "eldorado" pour certains constructeurs. Même son de cloche du côté de chez Renault où un porte-parole a déclaré à propos de l'accord international : "Ce nouvel accord est une bonne nouvelle. Iran est de nouveau un marché stratégique et important", même s'il s'est gardé de dévoiler les plans du Losange pour revenir dans le pays.
Source : Reuters avec Automotive News, illustration : Iran Khodro (Peugeot Pars, ex-405)
PSA avait fini par céder aux demandes américaines en 2012 et avait cessé d'approvisionner directement Iran Khodro en voiture en pièces détachées, PSA devrait encore plus s'impliquer dans le pays.
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