C'est la toute première fois dans l'histoire automobile US que des constructeurs étrangers vendent plus d'autos sur le territoire national ques les "3 Gros" (GM/Ford/Chrysler) réunis ! Historique et guère rassurant pour les géants américains. Le calcul est réalisé par RL.Polk and Co et ne prend pas en compte les ventes aux loueurs et les flottes d'entreprise. On peut donc parler de ventes aux particuliers. Dans ce cas, ce sont 52.9% d'autos de marques étrangères qui ont été immatriculées sur les 5 premiers mois de l'année 2006. L'an passé le rapport était à l'avantage des autos domestiques (51 contre 49%). La tendance esquissée depuis des années se confirme donc. L'Amérique automobile est en crise au coeur même de son territoire.
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C'est la toute première fois dans l'histoire automobile US que des constructeurs étrangers vendent plus d'autos sur le territoire national ques les "3 Gros" (GM/Ford/Chrysler) réunis ! Historique et guère rassurant pour les géants américains. Le calcul est réalisé par RL.Polk and Co et ne prend pas en compte les ventes aux loueurs et les flottes d'entreprise. On peut donc parler de ventes aux particuliers. Dans ce cas, ce sont 52.9% d'autos de marques étrangères qui ont été immatriculées sur les 5 premiers mois de l'année 2006. L'an passé le rapport était à l'avantage des autos domestiques (51 contre 49%). La tendance esquissée depuis des années se confirme donc. L'Amérique automobile est en crise au coeur même de son territoire.
Si les chiffres repassent à l'avantage des marques US lorsque les flottes d'entreprise et les loueurs sont réintégrés dans le calcul, l'analyse confirme que la population américaine se tourne plus facilement vers des productions de marques étrangères.
Durant les 5 premiers mois de l'année, 2.55 millions de véhicules (autos et camions légers) badgés d'une marque US ont été écoulés. Ce sont par contre 2.86 millions d'autos à logos à consonnance extérieure qui se sont vendues. Mais il faut relativiser ces chiffres puisque on apprend que les chiffres des "constructeurs extérieurs" comprennent des marques telles que Jaguar ou Land Rover. Entreprises qui appartiennent à Ford donc à un des 3 Grands !?
Mis à part cette étrangeté de calcul, les analystes US s'accordent pour dire que des marques comme Honda, Toyota, ou Nissan ont bien anticipé l'évolution du marché. Les offres de ces constructeurs sont en adéquation avec la demande de la population américaine au contraire des Big 3 qui n'ont pas senti venir le vent du boulet de "l'expensive gasoline". Quand les acheteurs se sont détournés des SUV trop gourmands et ont demandés des autos plus sûres, aucune alternative intéressante ne leur a été proposée chez Ford/GM ou Chrysler.
De plus, l'explosion Internet a changé les comportements des acheteurs qui sont capables de comparer plus facilement la donne automobile pour un critère précis. Et actuellement, les comparateurs ne donnent que rarement les véhicules US en tête de liste. Ainsi Toyota est aujourd'hui le deuxième vendeur aux USA. Devant Ford et Chrysler.
Le renouvellement des modèles est aussi mis en cause pour les autos américaines. Là ou les japonais changent de génération entre 4 et 6 ans, il faut 6 à 8 ans pour les productions domestiques. Pour illustrer leur propos, des analystes expliquent que si la Ford Focus européenne a été totalement renouvelée, la version US n'a subi qu'un léger restyling. Symptomatique.
C'est la toute première fois dans l'histoire automobile US que des constructeurs étrangers vendent plus d'autos sur le territoire national ques les "3 Gros" (GM/Ford/Chrysler) réunis ! Historique et guère rassurant pour les géants américains. Le calcul est réalisé par RL.Polk and Co et ne prend pas en compte les ventes aux loueurs et les flottes d'entreprise. On peut donc parler de ventes aux particuliers. Dans ce cas, ce sont 52.9% d'autos de marques étrangères qui ont été immatriculées sur les 5 premiers mois de l'année 2006. L'an passé le rapport était à l'avantage des autos domestiques (51 contre 49%). La tendance esquissée depuis des années se confirme donc. L'Amérique automobile est en crise au coeur même de son territoire.