Parachute doré de Ghosn : l'Etat sera "extrêmement vigilant"
Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire sera "extrêmement vigilant" sur le montant des indemnités de Carlos Ghosn, a-t-il déclaré dimanche sur France Inter.
Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire sera "extrêmement vigilant" sur le montant des indemnités de Carlos Ghosn, a-t-il déclaré dimanche sur France Inter.
Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire sera "extrêmement vigilant" sur le montant des indemnités de départ de l'ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn, a-t-il déclaré dimanche sur France Inter.
En cette période mouvementée durant laquelle la hausse du pouvoir d'achat constitue une revendication majeure des Gilets Jaunes, Bruno Le Maire a déclaré que "personne ne comprendrait que les indemnités de départ de Carlos Ghosn soient exorbitantes".
Sans certes, préciser toutefois à partir de quel montant, ces indemnités pouvaient être qualifiées d'"exorbitantes".
"De la même manière que j'ai obtenu une diminution du salaire de M. Ghosn de 30%, je serai très vigilant, extrêmement vigilant sur (ses) indemnités de départ", a répété le ministre de l'Economie dans l'émission "Questions politiques" organisée avec Le Monde et France Télévisions.
"Je ne m'en laisserai pas compter par les autres actionnaires de Renault sur ce sujet", a-t-il ajouté, l'Etat détenant 15% du capital du constructeur et quelque 22% des droits de vote en assemblée générale.
Le ministre de l'Economie a par ailleurs confirmé un renforcement, dans les prochains mois, de l'obligation de domiciliation fiscale en France pour les patrons des grandes entreprises françaises.
"Nous renforcerons par la loi les règles de domiciliation fiscale dans les prochains mois de façon à nous assurer que les dirigeants (président ou directeur général) des grandes entreprises dont le siège social est en France payent bien leurs impôts en France", a fortiori quand l'Etat est au capital, a-t-il indiqué à l'antenne de France Inter. "Ce sera marqué noir sur blanc dans la loi", a poursuivi M. le Maire.
Par ailleurs, "nous prévoyons d'alourdir les sanctions au cas où un chef d'entreprise ne respecterait pas ces règles de domiciliation fiscale", a-t-il précisé.
L'affaire Carlos Ghosn aura au moins permis cela : moraliser en quelque sorte la législation française quant à la domiciliation fiscale des dirigeants des grands fleurons industriels français, qui plus est lorsque l'Etat en est en partie actionnaire.
Elisabeth Studer avec AFP
Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire sera "extrêmement vigilant" sur le montant des indemnités de Carlos Ghosn, a-t-il déclaré dimanche sur France Inter.
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