Dire qu'au moment de son lancement, les écologistes craignaient de voir des millions de Tata a beau revoir continuellement ses prévisions à la baisse, les ventes sont décevantes. Du coup, l'usine de Sanand doit fermer le temps d'écluser une partie des invendus.
Dire qu'au moment de son lancement, les écologistes craignaient de voir des millions de Nano pétaradant à travers l'Inde ! Tata a beau revoir continuellement ses prévisions à la baisse, les ventes sont décevantes. Du coup, l'usine de Sanand doit fermer le temps d'écluser une partie des invendus.
L'arrivée de la Twist, mieux équipée, a donné un léger coup de fouet aux ventes, avec des pointes à 2 500 unités mensuelles... Sauf que l'usine de Sanand est dimensionnée pour 250 000 unités annuelles ! Conséquence, une unique équipe y travaillait 3 jours par semaine.
Néanmoins, au printemps, les ventes sont tombées à 1 000 unités mensuelles. Au total, une dizaine de milliers de Nano attendraient en vain un acheteur. Certaines sont engluées en concession depuis 2013.
L'usine de Sanand est à l'arrêt pour une période 35 à 40 jours. Officiellement, c'est pour la maintenance du site. En prime, Tata s'apprête à lancer la Nano Twist Active (avec hayon mobile et boite automatique) et une citadine inédite (nom de code Kite.) Il faut donc rééquiper les lieux.
Pour autant, personne n'est dupe. La cause de la fermeture, c'est la demande en berne de la Nano. Il ne faut pas un mois pour modifier un outillage. Quant à la "Kite", elle n'arrivera qu'en 2015.
Quant à Tata, habitué de la croissance négative, il compte sur les nouvelles Zest/Bolt pour rebondir.
Crédit photo : Tata
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Dire qu'au moment de son lancement, les écologistes craignaient de voir des millions de Tata a beau revoir continuellement ses prévisions à la baisse, les ventes sont décevantes. Du coup, l'usine de Sanand doit fermer le temps d'écluser une partie des invendus.
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