Inauguration du circuit de La Ferté-Gaucher
Hier, c'était l'effervescence au circuit de La Ferté-Gaucher (77.) En cinq années d'existence, le site n'avait jamais eu d'inauguration officielle. C'est désormais réparé et de quelle manière...
Hier, c'était l'effervescence au circuit de La Ferté-Gaucher (77.) En cinq années d'existence, le site n'avait jamais eu d'inauguration officielle. C'est désormais réparé et de quelle manière...
Hier, c'était l'effervescence au circuit de La Ferté-Gaucher (77.) En cinq années d'existence, le site n'avait jamais eu d'inauguration officielle. C'est désormais réparé et de quelle manière...
A la fin des années 40, Roger Basuyaux ouvre un garage Simca. Les affaires marchent bien et en 1951, il fonde une société immobilière, la SEMIIC (Société d'Etudes Mobilières, Immobilières, Industrielles et Commerciales.)
A la fin des années 90, la SEMIIC décide de sponsoriser une écurie du championnat de France de F3.
En 2000, ils rachètent la structure et la transforment en école de pilotage, Diabolo. Elle est alors basée à Marcoussis.
En 2006, nouveau virage: Diabolo s'offre son propre circuit, à La Ferté-Gaucher. Il s'agissait à l'origine d'un aérodrome militaire destiné à l'entrainement des parachutistes.
Sur cette Clio RS de Diabolo, le sponsoring de la SEMIIC est bien visible.
Jeudi, c'était l'inauguration officielle du circuit, avec discours de M. le maire et coupure de ruban.
Le chef d'orchestre, c'est Gilles Gaignault. Il fut tour à tour attaché de presse de Jean-Marie Balestre, "G" de l'écurie de F3000 GBDA (actuelle DAMS), team-manager des premières Viper vues au Mans et aujourd'hui responsable du site Auto News Info.
Qui dit gros évènement sur un circuit, dit présence de passionnés. Le parking est un bon baromètre: s'il y a de nombreuses voitures d'exception, il y a de nombreux passionnés.
Hier, on a ainsi pu voir de nombreuses MX-5, Porsche 911 et Mini Cooper, une Corvette, une Audi RS4, une Caterham, une Lincoln Versailles, une Nissan GT-R et cette Ferrari F50:
Pour l'occasion, le circuit prenait des allures de Disneyland pour adultes! De nombreuses écoles de pilotage étaient conviées pour organiser des animations.
Et dans tous les recoins du circuit, il y avait des sportives, des GT et des voitures de compétition.
J'attribuerais la palme de l'originalité à ce break BMW série 3, qui sert de Safety Car à Oreca.
De nombreuses voitures étaient là uniquement pour être montrées. A l'instar de ce trio de Françaises:
La configuration du circuit, avec son tracé "nord", son tracé "sud" et son aire plane, permet d'organiser plusieurs animations simultanément.
Au tracé "sud" (le plus rapide), il y a eu toute la journée des baptêmes et des séances de roulage en GT. Pour le baptême, vous montiez sur le siège passager. Le conducteur était souvent le propriétaire de la voiture.
Pour les roulages, c'est vous qui conduisiez, sous le regard d'un moniteur professionnel.
J'ai ainsi pu prendre le volant d'une CLS 55 AMG. Personnellement, j'aurais préféré une 911 GT3, mais je ne vais quand même pas me plaindre!
C'était très jouissif de piloter une telle voiture sur circuit. Parce que justement, elle n'est pas prévue pour rouler sur circuits: dans les virages, l'arrière ne demandait qu'à passer devant... J'ai même pu rattraper la Corvette Z06 partie une belle poignée de secondes avant nous. Hélas, au bout de 3 tours, il fallait déjà rentrer aux stands.
Sur l'aire plane, il y avait des démonstrations de motos, avec drift, wheeling, stepi et même chute volontaire.
Après tout, les bobos de la place de la République, à Paris, en font presque autant avec leurs Piaggio MP3. Sauf que dans leurs cas, ce n'est pas volontaire!
Ensuite, les voitures entraient en piste.
En apparence, cette Citroën C4 est tout à fait normale:
Mais à bord, le cascadeur Alain Bour offrait des baptêmes sur deux roues.
Après cela, des baptêmes en drift, à bord de Skyline GTR ou de BMW M3, étaient proposés.
J'ai eu le droit à un tour dans la Japonaise. C'est Fast&Furious Tokyo drift en live! Imaginez que vous êtes dans une essoreuse géante! C'était une sensation très particulière: par définition, la voiture "partait" et pourtant, j'avais l'impression que le pilote ne la "perdait" pas.
A la fin, cela puait la gomme brûlée dans l'habitacle, mais j'avais un sourire jusqu'aux oreilles!
Au tracé "nord", vous avez le choix entre Formule Campus et Funyo 5. Ces dernières sont des barquettes à moteur de Peugeot RCC.
En tant qu'amateurs de monoplaces, j'ai évidemment choisi la Campus. D'ailleurs, j'avais déjà effectué un stage de Campus à La Ferté-Gaucher (souvenez-vous...)
Le briefing était encore plus technique que la dernière fois. Un prof qui fait des schémas sur un tableau, des histoires de couples et de force mécaniques... Ca m'a rappelé le lycée technique!
Sauf qu'à l'époque, le cours ne durait pas 10 minutes, il n'y avait pas de Campus qui démarraient juste derrière et des Funyo qui tournaient en arrière-plan (sinon, ça aurait été un lycée sympa...)
Comme il y avait du monde, point de mise en jambes. On effectuait un tour à la queue-leu-leu derrière une Civic type R, puis les fous sont lâchés!
Ca m'aura permis d'expérimenter les sensations d'un tour lancé, comme en Indycar ou en LMES. Ca klaxonnait joyeusement derrière la Civic!
Petite satisfaction personnelle. Cette fois-ci, je n'ai pas eu de drapeau bleu. Au contraire, on a mis un drapeau bleu à un autre pour qu'il me laisse passer. Encore deux stages comme ça et je fais les chronos de Vettel!
5 tours plus tard, on nous brandissait le drapeau à damier.
C'est un euphémisme de dire que la Campus n'a aucun élément de confort (le baquet n'a même pas de dossier!) On avait tous des bleus aux bras et mal aux fesses. Mais on serait tous volontiers resté plus longtemps en piste...
Pour ceux qui n'osaient pas monter dans une voiture de course, il y avait des bornes d'arcade:
Pour le côté fun, il y avait le petit train pour aller chercher les invités au village...
Enfin, dans le bâtiment d'accueil, il y avait une exposition de l'artiste Guillaume Reynard. Le voici aux côtés de l'une de ses œuvres:
Avec 1 500 invités, la journée fut un succès pour LFG et pour Gaignault.
Honnêtement, l'organisation était remarquable. Il y avait peu d'attente aux animations et les encadrants étaient assez détendus.
En bref, tout le monde a passé une bonne journée. A l'instar de Jean-Pierre Jaussaud, hilare sur son Segway:
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