On ne peut pas reprocher à Hyundai d'oser un design différent. Après une Ioniq 5 aux traits acérés et anguleux qui sentaient bon les années 80, le constructeur coréen élargit sa gamme électrique Ioniq avec une berline au profil très aérodynamique.

Véritable berline qui n'essaie pas de jouer les SUV, la IONIQ 6 propose un design épuré, dicté par la performance aérodynamique, avec un coefficient de traînée ultra-faible de seulement 0,21. Cette valeur est rendue possible par un capot avant plongeant, des poignées de portes affleurantes automatiques, des volets d'aération actifs à l'avant, des réducteurs d'écartement des roues et des rétroviseurs latéraux numériques en option. La partie arrière se rapproche le plus du concept Prophecy, avec une ligne de pavillon plongeante sur la poupe en forme de becquet, surplombé par un petit aileron qui coupe en deux la lunette arrière. A voir pour la visibilité...La Ioniq6 propose un grand empattement de 2,95 mètres et des porte-à-faux courts. Pas forcément le plus harmonieux, mais le Cx parle pour lui.

Grâce à la plate-forme modulaire mondiale électrique (E-GMP) de Hyundai Motor Group, les concepteurs ont pu étirer l'intérieur, à l'avant et à l'arrière, pour créer un vaste espace pour les jambes. La plate-forme permet également un sol complètement plat. Comme le veut la tendance actuelle des véhicules premium électriques, l'intérieur est pensé comme un cocon et un espace personnel axé sur l'expérience. L'architecture intérieure centrée sur l'utilisateur est illustrée par une unité de commande ergonomique qui est située au centre pour réduire les distractions et favoriser une conduite sûre et intuitive. Le tableau de bord à écran tactile modulaire intègre un écran d'infodivertissement entièrement tactile de 12 pouces et un groupe numérique de 12 pouces. Une console centrale de type pont offre un rangement pratique et généreux dans la voiture.

Hyundai met aussi en avant un intérieur pensé de façon durable. Selon les finitions, on disposera ainsi d'une sellerie faite d'un cuir tanné de façon écologique, de tissu en polyester recyclé au niveau des sièges et bio-sourcé pour le pavillon, d’un habillage de tableau de bord en thermoplastique polyoléfine bio-sourcé, de peinture polyuréthane dérivée d’huiles végétales pour les portes et de moquette en filets de pêche recyclés.

Pour la partie technique et de propulsion, ainsi que pour les tarifs, il faudra encore patienter...