La Hyundai i20 continue à faire sa place de moins en moins discrète sur le marché des citadines en Europe. Et près de 4 ans après sa présentation, elle dynamise son offre avec un restylage... et l'abandon du diesel.

C'est tout en douceur que la Hyundai i20 fait évoluer son allure. Et il faudra un œil de connaisseur pour distinguer la nouvelle version à sa face avant, ornée d'une calandre légèrement remaniée. Une fois n'est pas coutume, les évolutions sont plus nombreuses à l'arrière, avec un hayon qui s'alourdit avec des feux plus épais, et la plaque minéralogique qui migre du bouclier vers le hayon. Les évolutions d'équipements se concentrent sur une évolution de l'offre multimédia, avec écran 7 pouces / Apple CarPlay / Android Auto pour les versions hautes, et les aides à la conduite. A ce chapitre, la i20 se passe encore de régulateur adaptatif, mais adopte un aide au maintien de file (LKA), une alerte de collision AEB opérationnelle aux vitesses urbaines et péri-urbaines, une surveillance de l'attention du conducteur ainsi qu'une commutation automatique codes / phares.

La version "cross" Hyundai i20 Active est également concernée par ces évolutions, y compris la possibilité d'opter pour un toit noir. En revanche, pas trace de changements pour le coupé, qui pourrait donc disparaître du catalogue...

Elle abandonne le diesel

A son tour, la i20 fait l'impasse sur le diesel, qui après avoir quasiment déserté le segment A entreprend la même retraite sur le segment B. En entrée de gamme, elle propose toujours le 1.2 Kappa de 55 kW / 75 ch ou 62 kW / 84 ch avec boîte manuelle. Arrive ensuite le 1.0 T-GDI (Turbo injection directe essence) en versions 74 kW / 100 ch ou 88 kW / 120 ch. Les amateurs de transmission automatique pourront opter pour une boîte double-embrayage sur le 1.0 T-GDI 100 ch, ce qui permet de faire disparaître le 1.4 atmosphérique.