Au lendemain de l'accord de principe signé entre le constructeur américain, les représentants du syndicat des travailleurs unis de l’automobile (UAW) et le Trésor US, General Motors et le syndicat des Travailleurs Canadiens de l'Automobile (TCA) viennent également de parvenir à s'entendre. Cet accord qui demande encore le vote et l'accord des syndiqués ouvre ainsi la voie à une enveloppe de soutien financier de la part des autorités politiques du Canada. A quelques jours maintenant de la présentation de son dernier plan de retour à la viabilité financière, General Motors semble résoudre un à un les dossiers d'importance. Restera donc à régler d'autres sujets épineux tels la revente de différentes marques.

Après un accord grossièrement semblable entériné sur son sol, General Motors a donc réussi à s'entendre avec le syndicat TCA au Canada ce quelques jours avant le premier juin prochain, date butoir fixée par l'administration Obama dans la présentation de son ultime plan de restructuration.

Toutes les modalités de l'accord n'ont pas été détaillées. On peut simplement deviner que les représentants du TCA et ceux de GM sont parvenus à s'aligner sur une proposition visant à réduire le coût de la main d'oeuvre oscillant entre sept et dix-neuf dollars de l'heure que l'on se place d'un côté ou de l'autre (ainsi que le renflouement de la caisse de retraite en déficit de sept milliards de dollars canadiens).

Le gouvernement canadien et celui de la province d'Ontario ont également validé cet accord conditionnant une aide publique de plus de 3 milliards de dollars canadiens, soit environ 2,5 milliards de dollars américains. "C'est un jour historique pour le Canada. Après des semaines de stress et de pressions incroyables, nous sommes parvenus à un accord", se félicite Ken Lewenza, le président des TCA. Les syndiqués devront désormais entériner ce plan en votant ce dimanche. Pour en revenir à GM aux USA, rien ne permet malgré tout de le voir encore tiré d'affaire. Loin de là...

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Source : GM Canada et Radio Canada.