Comme tout conflit social, la grève représente un coût. Celle qui se déroule actuellement chez General Motors Thaïlande n'échappe pas à cette règle financière. Les salariés du complexe industriel de Rayong réclament une hausse de salaires et des primes. Faute d'accord pour l'heure, le site est bloqué en attendant que les négociations aboutissent entre les parties.
Les responsables de l'usine Rayong General Motors en Thaïlande (ouverture en 1999 pour un investissement global de 750 millions de dollars) affrontent depuis lundi une grève et en chiffrent le coût. Selon eux cela représente la coquette de six millions de dollars tous frais confondus par jour.
Le site, 1 700 salariés, produit en moyenne 160 pick-up au quotidien (pour un volume légèrement supérieur à 55 000 unités par an). Le dialogue entre les représentants syndicaux et la direction bute sur la question financière, aucune des parties n'étant pour l'instant prête à faire des concessions. Actuellement la Thaïlande, tous constructeurs accumulés, enregistre une baisse des ses exportations de 30 % à 40 %. L'usine de GM produit pour le marché intérieur et exporte sur une douzaine de marchés.
Source : Reuters et GM Thaïlande.
Comme tout conflit social, la grève représente un coût. Celle qui se déroule actuellement chez General Motors Thaïlande n'échappe pas à cette règle financière. Les salariés du complexe industriel de Rayong réclament une hausse de salaires et des primes. Faute d'accord pour l'heure, le site est bloqué en attendant que les négociations aboutissent entre les parties.
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