Dossier Opel : General Motors compte quand même sur l'argent européen...
Être Fritz Henderson en personne continuent de dialoguer avec les états européens concernés afin que ces derniers ne mettent un peu la main à la poche afin de soutenir ce plan de restructuration. Du côté du gouvernement allemand on rit. Jaune.
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Être confiant dans le plan de restructuration de ses filiales Opel/Vauxhall est une chose. En assumer intégralement le coût estimé à trois milliards d'euros au bas mot en est évidemment une autre. En clair, les émissaires du constructeur américain dont Fritz Henderson en personne continuent de dialoguer avec les états européens concernés afin que ces derniers ne mettent un peu la main à la poche afin de soutenir ce plan de restructuration. Du côté du gouvernement allemand on rit. Jaune.
Les représentants de GM peinent déjà à convaincre sur le juste choix d'avoir finalement opéré un virage complet en annonçant conserver Opel/Vauxhall. On imagine alors leurs difficultés plus grandes au moment de frapper à la protes des gouvernements européens concernés pour demander quelques subsides financiers afin de restructurer Opel/Vauxhall.
Pourtant c'est bien une tournée de ce genre, et pas des Grands Ducs, que GM mène et va mener sur le vieux continent. "La restructuration d'Opel demande l'implication et le soutien financier de toutes les parties prenantes, dont les salariés et les gouvernements", s'est exprimé le porte-parole de GM Europe. On aurait aimé connaître la position du nouveau patron d'Opel, mais non point de déclaration officielle pour l'heure.
En attendant la prise de positions des gouvernants espagnols, belges, anglais et polonais notamment, une première indication est venue d'Allemagne. Evidemment tout sauf une surprise. "Nous ne pouvons quand même pas dire que pour Magna nous aurions fait tout ce qui était en notre pouvoir, parce que nous nous sentons responsables des salariés et des usines, mais que c'est hors de question avec un autre propriétaire", a opposé le ministre des finances Wolfgang Schäuble.
Enfin selon le porte-parole de GM Europe, l'heure est au dialogue. Qu'il espère serein... "Nous continuons de discuter avec les gouvernements pour mettre en œuvre notre projet de la même façon qu'eux voulaient le faire avec les propositions de Magna", a-t-il souligné. Sauf que GM n'est pas Magna et vice-versa. Nul doute toutefois que le gouvernement germanique devrait tôt ou tard infléchir sa position quand on sait qu'Opel emploie plus de 25 000 salariés en Allemagne.
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Être Fritz Henderson en personne continuent de dialoguer avec les états européens concernés afin que ces derniers ne mettent un peu la main à la poche afin de soutenir ce plan de restructuration. Du côté du gouvernement allemand on rit. Jaune.