Les véhicules de la marque se caractérisent par un style bien particulier, qui reprend celui des voitures des années 30. En regardant de plus près, l’on y devine une forte inspiration de Bentley a l’avant, et de Bugatti à l’arrière. Un style affirmé qui n’est pas sans rappeler la démarche du constructeur britannique récemment racheté : Morgan.
Les similitudes s’arrêtent la, car mécaniquement les voitures des deux marques n’ont pas grand-chose à voir : principalement des moteurs thermiques chez Morgan, malgré la récente 3 wheeler électrique, que des véhicules électriques chez DeVinci. Ces dernières utilisent un châssis tubulaire et une carrosserie en acier, alors que les Morgan font encore beaucoup usage de… bois.
Les DeVinci utilisent des batteries d’à peu près 17kWh, ce qui leur permet d’offrir une autonomie, d’après le constructeur, d’environ 200km. Cela peut paraitre beaucoup vu la capacité des batteries, mais les voitures sont légères et ne dépassent pas le 100km/h. A savoir, elles sont homologuées comme quadricycles lourds, ce qui leur interdit l’accès aux autoroutes. De toute façon, ce n’est clairement pas leur milieu de prédilection qui sera plutôt les ballades estivales au bord du lac et dans les collines et montagnes qui entourent Genève. Là, leur style bien particulier et sympathique fera plus tourner les têtes que n’importe quelle supercar bien banale, et surtout à un prix bien moindre. En effet, suivant la personnalisation choisie, le prix d’une DeVinci devrait se situer dans les 60-70000 euros (prix de base de 45000 euros). Une somme conséquente pour une voiture si peu pratique, mais au rapport prix WAOoo imbattable.
Devinci, la marque d’un pilote entrepreneur
Alors, quelles sont les chances de la marque et d’où vient-elle ?
A l’origine de la marque qui vient à peine de fêter sa première année d’existence, il y a un pilote : Jean-Philippe Dayraut, bien connu dans le milieu du sport automobile. Il est actuellement engagé dans plusieurs disciplines comme l’International GT Open, le Championnat de France FFSA GT et le Trophée Andros.
Mais il est également très actif en dehors des circuits, puisqu’il est à l’origine des Midjets Series, ainsi que des simulateurs de pilotage : OTO SIMULATOR. Récemment, il s’est associé avec Didier Sirgue pour reprendre la direction du circuit d’Albi. Son dernier projet est donc la création de la marque DeVinci en 2018, avec ce premier modèle baptisé Classic.
Si l’aventure semble osée, l’investissement de départ a été maitrisé. En effet, Jean-Philippe Dayraut est également constructeur des Midjets et Midjets Off-Road, ce qui a permis d’utiliser le site de production déjà existant dans le Tarn, à Saint-Sulpice-La-Pointe, à une 30aine de kilomètres de Toulouse.
Le constructeur semble bien parti, puisqu’après quelques dizaines de voitures vendues en 2018, plus d’une centaine devraient être vendues cette année, d’autant plus qu’après la France (Toulouse, Paris, Cannes), et récemment la Suisse (Sion), des distributeurs à Milan et Barcelone devraient ouvrir prochainement.
L’avis de LeBlogauto :
Une démarche originale qui réconcilie nostalgie du style des anciennes et technologies modernes et écologiques. DeVinci pourrait bien avoir trouvé sa niche dans le marché des voitures « plaisirs ».
Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à la marque, voilà une aventure qu’il sera intéressant de suivre.
Photos: Leblogauto
Site de DeVinci : https://www.devinci-cars.com