Pour les fans, l'Evora est trop lourde, trop sage et pas assez agile. Bref, pas "la 400. Tun Dr Mahathir, PDG de Proton et Jean-Marc Gales, PDG de Lotus, ont dévoilé ensemble la voiture. C'est la première grosse nouveauté de l'ère Gales et elle doit symboliser le retour de la marque.
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Pour les fans, l'Evora est trop lourde, trop sage et pas assez agile. Bref, pas "Lotus". Le constructeur a écouté les griefs et voici une Evora profondément revue, la 400. Tun Dr Mahathir, PDG de Proton et Jean-Marc Gales, PDG de Lotus, ont dévoilé ensemble la voiture. C'est la première grosse nouveauté de l'ère Gales et elle doit symboliser le retour de la marque.
Lotus avait déjà communiqué sur l'Evora 400 mi-février. Le constructeur n'a pas dévoilé davantage d'informations (prix, date exacte de commercialisation), à Genève. On sait simplement que les livraisons débuteront cet été. Les Américains devront patienter jusqu'à l'automne et le millésime 2016.
Extérieurement, la 400 bénéficie d’un nouveau châssis, d’un nouvel avant et d’un nouvel arrière. Elle gagne 35mm en longueur et perd 22kg (en descendant à 1 415kg.) A l’avant, ce qui est nouveau, c'est le bouclier (avec une bouche plus grande) et les LED de jour. A l’arrière, elle s'offre un diffuseur en matériaux composites et un aileron en 3 parties. Ainsi, l’appui à 240km/h passe de 16kg à 32kg. Lotus propose deux nouveaux modèles de jantes (19 pouces à l’avant ; 20 pouces à l’arrière), montés sur des Michelin Pilot Super Sport (235 à l’avant ; 285 à l’arrière.) Et pour info, les rétroviseurs extérieurs sont inédits.
Il est désormais plus facile de "descendre" à bord et l’aspect se veut plus flatteur. D’où une sellerie alcantara ou cuir écossais, une nouvelle instrumentation (avec compteurs blanc sur fond noir), un nouvel air conditionné, des haut-parleurs dans les montants de pare-brise et un bouton de démarrage. Les sièges avant sont plus légers (-3kg.) La banquette arrière perd 3,4kg et l’assise est plus longue de 280mm.
Le V6 3,5l compressé (celui de l’Evora S) passe de 345ch à 400ch (un record pour une Lotus de route) et le couple, de 400Nm à 410Nm. Le support-moteur a maigri de 5,6kg. L’Evora 400 est équipée d’un échappement central, répondant aux dernières normes (mais avec un « son de supercar », dixit Lotus.) La version automatique bénéficie de palettes au volant en aluminium ; la version manuelle s’offre un différentiel à glissement limité et un nouvel embrayage. Pour le freinage, elle s’offre des disques plus gros et plus puissants : 370mm x 32mm à l’avant et 350mm x 30mm à l’arrière (contre 350x32mm à l’avant et 332mmx26mm à l’arrière pour l’actuelle.)
Au final, le 0-100km/h perd 0,1″ (à 4,1″) et elle atteint 300km/h en pointe (un autre record pour Lotus.) Le constructeur est fier d'annoncer qu'il lui faut 6 secondes de moins pour boucler un tour de la piste d’Hethel. Tout cela en émettant 225g de CO2 (220g pour la version automatique) contre 229g auparavant.
Crédit photos : Christian Conde/Le Blog Auto
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Pour les fans, l'Evora est trop lourde, trop sage et pas assez agile. Bref, pas "la 400. Tun Dr Mahathir, PDG de Proton et Jean-Marc Gales, PDG de Lotus, ont dévoilé ensemble la voiture. C'est la première grosse nouveauté de l'ère Gales et elle doit symboliser le retour de la marque.