L'industrie automobile américaine vit des heures sombres. Après Delphi qui se mettait sous la protection de la loi des faillites le mois dernier, Ford qui annonçait la semaine derniere des réductions d'effectifs de 4.000 emplois parmi ses cadres et personnels administratifs, voilà une autre bombe de taille qui confirme ce que l'on pressentait : GM rend public un plan de restructuration drastique avec 30.000 suppressions d'emplois en Amérique du Nord d'ici à 2008 sur un effectif total de 173.000 et la fermeture totale ou partielle de 12 sites (production et pièces détachées) aux Etats-Unis et au Canada sur un total de 77. GM essaye de contrôler son atterrissage forcé: l'objectif est de revenir a une taille survivable avec une baisse de la production de 30% par rapport aux chiffres de 2002.
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L'industrie automobile américaine vit des heures sombres. Après Delphi qui se mettait sous la protection de la loi des faillites le mois dernier, Ford qui annonçait la semaine derniere des réductions d'effectifs de 4.000 emplois parmi ses cadres et personnels administratifs, voilà une autre bombe de taille qui confirme ce que l'on pressentait : GM rend public un plan de restructuration drastique avec 30.000 suppressions d'emplois en Amérique du Nord d'ici à 2008 sur un effectif total de 173.000 et la fermeture totale ou partielle de 12 sites (production et pièces détachées) aux Etats-Unis et au Canada sur un total de 77. GM essaye de contrôler son atterrissage forcé: l'objectif est de revenir a une taille survivable avec une baisse de la production de 30% par rapport aux chiffres de 2002.
Les problèmes de General Motors ne sont pas nouveaux, mais 2005 a vu un changement du paysage qui a complètement pris GM à contrepied. Ayant abandonné depuis longtemps aux constructeurs japonais, Toyota en tête, et coréens la catégorie des berlines moyennes, le Général a misé ses jetons sur le segment à forte marge des "full size" SUV, sans voir arriver les problèmes de l'augmentation du prix du pétrole et de la baisse générale de la demande qui ont porté un coup fatal à cette catégorie particulierement inadaptée au nouvel écosystème qui se met en place. On peut légitimement se poser des questions de ce manque total de clairvoyance. Comme si cela ne suffisait pas, la barque est chargée par le coût dévastateur et en augmentation constante du régime santé que General Motors procure a ses employés et ex-employés.
Le président du groupe Rick Wagoner en est a assurer a ses employés qu'il n'est pas question que General Motors se mette en faillite. En attendant, les problèmes de General Motors ne sont pas près d'être terminés. Les analystes sont sceptiques sur les chances de survie de l'entreprise et une menace de plus en plus précise de grève dure chez Delphi, dont GM dépend pour son approvisonnement, menace d'arrêter la production du constructeur. Dans ce cas les réserves de cash sur lequelles survit GM pourraient s'évaporer en quelques semaines. La descente aux enfers continue...
L'industrie automobile américaine vit des heures sombres. Après Delphi qui se mettait sous la protection de la loi des faillites le mois dernier, Ford qui annonçait la semaine derniere des réductions d'effectifs de 4.000 emplois parmi ses cadres et personnels administratifs, voilà une autre bombe de taille qui confirme ce que l'on pressentait : GM rend public un plan de restructuration drastique avec 30.000 suppressions d'emplois en Amérique du Nord d'ici à 2008 sur un effectif total de 173.000 et la fermeture totale ou partielle de 12 sites (production et pièces détachées) aux Etats-Unis et au Canada sur un total de 77. GM essaye de contrôler son atterrissage forcé: l'objectif est de revenir a une taille survivable avec une baisse de la production de 30% par rapport aux chiffres de 2002.