General Motors officiellement en faillite
par La rédaction

General Motors officiellement en faillite

Depuis hier, certaines des dernières mesures déjà annoncées), le groupe va s'échiner à se restructurer grâce au soutien très actif de l'administration Obama. Du libéralisme à une quasi nationalisation...

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Depuis hier, l'épilogue inéluctable du dossier General Motors est officiellement connu : General Motors a déposé son bilan se plaçant sous le régime de la protection judiciaire du chapitre 11. L'ex numéro un mondial, ce de 1931 à 2007, rejoint donc Chrysler sur ce point. La restructuration de General Motors devrait en revanche s'avérer bien plus épineuse que Chrysler, ce dernier ayant eu le renfort providentiel de Fiat afin de s'assurer une pérennité plus visible à long terme. Aux USA, il s'agit de l'une des plus grosses catastrophes industrielles que l'écroulement, sans surprises au final, du plus grand constructeur automobile du pays. Désormais, dans sa démarche de restructuration (ce outre certaines des dernières mesures déjà annoncées), le groupe va s'échiner à se restructurer grâce au soutien très actif de l'administration Obama. Du libéralisme à une quasi nationalisation...

Rick Wagoner, poussé vers la porte de sortie en avril dernier par l'administration Obama, s'était escrimé à éviter le dépôt de bilan. Une bataille perdue d'avance que son successeur Fritz Henderson n'a pas non plus réussi à gagner.

Là encore tout sauf une surprise alors le colosse américain n'a eu cesse de s'effriter au fil de ces derniers mois, donnée accentuée encore par l'impact de la crise économique mondiale. Un exemple en chiffre : 88, comme la perte en milliard de dollars accumulée sur les cinq dernières années.

Après près de 20 milliards d'aide financière, l'administration Obama et les responsables du groupe ont opté pour le dépôt de bilan afin de pouvoir, sous les six prochains mois, se restructurer. La restructuration draconienne déja engagée avec notamment la fermeture de 14 usines et la coupe de 21 000 emplois va se poursuivre. Objectif ? Ramener General Motors à un seuil de rentabilité sur un  marché de 10 millions d'unités par an alors que les capacités jusqu'alors du groupe se chiffrent à 16 millions d'unités.

Le capital du nouveau GM se composera du Trésor US à hauteur de 60 % contre 17,5 % au fond de couverture de santé de l'UAW, 10 % aux créanciers obligataires et 12,5 % au gouvernement canadien et à la province d'Ontario. Dans un premier temps, le Trésor US va injecter plus de 30 milliards de dollars alors que le Canada engagera près de 10 milliards de dollars. Le Trésor US indique toutefois aider le constructeur pour tout mettre en oeuvre afin de se retirer au plus vite.

Le rencentrage sur quatre marques s'impose comme un point central (exit du giron General Motors les Pontiac, Hummer, Saturn, Saab et Opel) tout comme de nouvelles coupes sociales : le constructeur compte diminuer son nombre de salariés (à l'échelon mondial) au seuil de 200 000 personnes contre près de 250 000 fin 2008. Enfin GM devra accentuer son développement vers une nouvelle politique commerciale et des modèles plus en phase avec l'époque actuelle. Une page se tourne dans le paysage industriel américain. Un nouveau chapitre est à écrire.

A lire également. GM, fin d'un grand ? GM réserve un nom de domaine en vue de la faillite et GM : 1 000 concessionnaires en moins (pour commencer) et GM : 14 usines et 21 000 emplois condamnés.

Source : divers.

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