Avec cet investissement, le constructeur chinois prévoirait d’ajouter des capacités de production et d’agrandir le centre de R&D de Lotus. Geely serait également en discussion avec Etika Automotive pour augmenter sa participation dans le constructeur britannique, actuellement de 51 %. L’objectif à terme serait de faire de Lotus une marque de sport et de luxe à l’échelle mondiale.

Dans un denier entretien donné à un confrère britanique,avant de quitter son poste de PDG de Lotus, Jean-Marc Gales a déclaré que le constructeur travaillait sur deux SUVs, un premier modèle s’attaquant aux BMW X6 et Porsche Cayenne et un deuxième SUV plus petit bataillant avec les BMW X4 et Porsche Macan.

Admirant le travail réalisé par les équipes d’Alfa Romeo avec le Stelvio, l’ex-PDG a déclaré que le SUV de Lotus « serait toujours le plus bas de sa catégorie, peut-être le plus large de sa catégorie pour bien tenir la route, certainement le plus léger, certainement le meilleur sur un circuit ».

Toujours selon Jean-Marc Gales, ces SUVs permettraient à Lotus de voir ses ventes approcher les 5 000 unités annuelles. C’est un beau score pour Lotus, mais c’est loin d’être une taille suffisante pour faire de la marque un acteur incontournable du marché des voitures de sport. Pour vouloir investir 1,5 milliard de livres, Geely doit avoir un plan produit plus conséquent.