GAC affiche de grandes ambitions à l'export, maintenant qu'il a réussi son implantation sur son marché national. Son plan pour s'implanter en Amérique du Nord est grandement menacé par la guerre commerciale Etats-Unis/Chine (ou plutôt Trump / Reste du monde), mais GAC a d'autres centres d'intérêts. Il pourrait ainsi annoncer dans un mois au salon de Paris son entrée sur le marché européen, tout comme il vient de le faire à Moscou pour le marché Russe.

Russie, un marché difficile pour les chinois

GAC est déjà présent sur plusieurs marchés d'export, en Asie ou au Moyen-Orient. Il semble néanmoins avoir des ambitions plus importantes pour la Russie. Car pour la première fois il ne fera pas appel à un importateur, mais va implanter une filiale locale.

Pour l'heure, l'annonce du constructeur ne va pas plus loin. GAC a toujours été très prudent. Aucune idée de la constitution de la gamme, ou des ambitions. Aucun doute que le groupe de Guangzhou espère mieux s'en tirer que ses compatriotes. Les constructeurs chinois essayent depuis longtemps de s'installer en Russie. Mais entre blocages politiques, administratifs ou simples problèmes d'image, ils ne représentent encore que 1,9% du marché... pour 10 constructeurs!

Avant de réussir son implantation, GAC devra aussi trouver une solution pour produire sur place. Soit seul, soit plus probablement avec un partenaire. Les taxes pour les véhicules importés sont en effet assez lourdes, et seuls les modèles de luxe se passent d'une production locale...

Question produit, la gamme de GAC comporte tout le nécessaire : berline compacte (GA3S, GA4) ou statutaire (GA6, GA8), SUV plus ou moins abordable (GS3, GS4) ou haut de gamme (GS7, GS8), monospace (GM6, GM8)...