par Stéphane Schlesinger

Francfort 2005: pénétrons la Brera

Elle avait joué les beautés inaccessibles à Genève, la revoilà à Francfort, ouverte cette fois. Il n'y a pas à dire, la magie de sa ligne sobre et puissante, signée Giugiaro, opère toujours. Pas de fioritures, pas de surcharge, rien à modifier. L'envie d'entrer se fait d'aurant plus urgente, et ce n'est pas évident car il y a foule autour de la Diva Brera. A l'intérieur, on retrouve la planche de bord de la 159, bien agencée et fabriquée. Quelques détails restent spécifiques à la Brera, comme le graphisme des compteurs, où les chiffres suivent la courbe des cadrans, à l'ancienne.
Alfa l'annonce comme un coupé 2+2, on devrait dire 2+2X0,5 tant les places arrière sont minuscules. Ainsi, elle n'entre pas en concurrence directe avec la GT, bien plus spacieuse. La finition s'avère irréprochable, tout comme la position de conduite, et le toit en verre apporte une luminosité des plus plaisantes. Toutefois, on aurait aimé une ambiance un peu moins sérieuse, plus italienne et colorée.
La beauté n'exclut pas la praticité dans le cas de ce coupé, puisqu'il est doté d'un hayon et de sièges arrière rabattables. Toutefois, le seuil du coffre reste très élevé et le volume mesuré (de 236 à 546 litres).

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Elle avait joué les beautés inaccessibles à Genève, la revoilà à Francfort, ouverte cette fois. Il n'y a pas à dire, la magie de sa ligne sobre et puissante, signée Giugiaro, opère toujours. Pas de fioritures, pas de surcharge, rien à modifier. L'envie d'entrer se fait d'aurant plus urgente, et ce n'est pas évident car il y a foule autour de la Diva Brera. A l'intérieur, on retrouve la planche de bord de la 159, bien agencée et fabriquée. Quelques détails restent spécifiques à la Brera, comme le graphisme des compteurs, où les chiffres suivent la courbe des cadrans, à l'ancienne.
Alfa l'annonce comme un coupé 2+2, on devrait dire 2+2X0,5 tant les places arrière sont minuscules. Ainsi, elle n'entre pas en concurrence directe avec la GT, bien plus spacieuse. La finition s'avère irréprochable, tout comme la position de conduite, et le toit en verre apporte une luminosité des plus plaisantes. Toutefois, on aurait aimé une ambiance un peu moins sérieuse, plus italienne et colorée.
La beauté n'exclut pas la praticité dans le cas de ce coupé, puisqu'il est doté d'un hayon et de sièges arrière rabattables. Toutefois, le seuil du coffre reste très élevé et le volume mesuré (de 236 à 546 litres).

De la 159, la Brera reprend la plate-forme mais aussi les moteurs, dont les blocs GM (revus par Alfa) 4 cylindres 2.2 JTS de 185 CV et V6 3.2 de 260 CV ainsi que le 5 cylindres Multijet 2.4 de 200CV, totalement italien celui-là, et doté d'un filtre à particules. On aurait aimé un peu plus de peps, histoire de faire de la Brera autre chose qu'un coupé 159, surtout que le châssis hyper rigide et la transmission intégrale de la V6 doivent accepter bien plus de 260CV. La commercialisation interviendra dans les semaines qui arrivent à un tarif nettement supérieur à celui de la GT. Cette Brera entre donc en concurrence directe les Mercedes CLK et autres BMW série 3 Coupé, et compense son manque d'habitabilité par rapport à eux par une ligne à couper le souffle. A elle seule, elle devrait suffire à justifier l'achat de cette splendeur qui n'oublie pas (assez) la rigueur.

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Elle avait joué les beautés inaccessibles à Genève, la revoilà à Francfort, ouverte cette fois. Il n'y a pas à dire, la magie de sa ligne sobre et puissante, signée Giugiaro, opère toujours. Pas de fioritures, pas de surcharge, rien à modifier. L'envie d'entrer se fait d'aurant plus urgente, et ce n'est pas évident car il y a foule autour de la Diva Brera. A l'intérieur, on retrouve la planche de bord de la 159, bien agencée et fabriquée. Quelques détails restent spécifiques à la Brera, comme le graphisme des compteurs, où les chiffres suivent la courbe des cadrans, à l'ancienne.
Alfa l'annonce comme un coupé 2+2, on devrait dire 2+2X0,5 tant les places arrière sont minuscules. Ainsi, elle n'entre pas en concurrence directe avec la GT, bien plus spacieuse. La finition s'avère irréprochable, tout comme la position de conduite, et le toit en verre apporte une luminosité des plus plaisantes. Toutefois, on aurait aimé une ambiance un peu moins sérieuse, plus italienne et colorée.
La beauté n'exclut pas la praticité dans le cas de ce coupé, puisqu'il est doté d'un hayon et de sièges arrière rabattables. Toutefois, le seuil du coffre reste très élevé et le volume mesuré (de 236 à 546 litres).

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